Une tomodensitométrie (TDM) peut être utilisée pour identifier avec précision les problèmes de santé à l’intérieur du corps, mais elle comporte souvent certains risques. L’un des principaux risques d’une tomodensitométrie est l’apparition d’un cancer résultant du rayonnement qui est distribué au cours de la procédure. Une autre préoccupation est une réaction allergique au colorant qui est fréquemment utilisé lors d’une tomodensitométrie. Certaines personnes sont considérées comme particulièrement sensibles aux risques d’un scanner, notamment les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants. En général, il est généralement conseillé aux patients de n’obtenir un scanner que lorsque cela en vaut la peine, par exemple pour diagnostiquer correctement une affection pouvant mettre leur vie en danger.
L’un des risques les plus connus d’un scanner est la quantité de rayonnement à laquelle les patients sont exposés au cours d’une seule séance. Il est généralement supérieur à la quantité d’une radiographie standard et est considéré comme étant beaucoup plus élevé que le niveau de rayonnement auquel les personnes sont exposées via le soleil. Le résultat pourrait être un risque accru de cancer, car certaines études montrent que l’exposition répétée aux radiations peut entraîner cette maladie potentiellement mortelle. Bien qu’il soit peu probable qu’un ou deux tomodensitogrammes augmentent considérablement le risque de cancer, subir cette procédure plusieurs fois peut être risqué, c’est pourquoi il est conseillé à la plupart des patients d’en obtenir un uniquement lorsque les avantages semblent l’emporter sur les risques. Il peut même être conseillé d’obtenir un deuxième avis auprès d’un autre professionnel de la santé lorsqu’un médecin recommande un scanner, car certains médecins peuvent utiliser cet outil plus souvent que nécessaire.
Un autre des risques d’un scanner implique le colorant qui est souvent inséré dans les veines avant la procédure pour obtenir les résultats les plus précis possibles. Certaines personnes sont allergiques à ce colorant et ne s’en rendent pas compte jusqu’à ce qu’elles éclatent en urticaire, aient des démangeaisons cutanées ou deviennent nauséeuses. Certains constatent qu’il devient difficile de respirer ou qu’ils commencent à respirer plus rapidement que d’habitude, ce qui peut mettre leur vie en danger. Bien qu’il puisse être difficile de prédire comment un patient réagira au colorant lors d’un premier scanner, des conditions telles que l’asthme, les maladies cardiaques et le diabète augmentent souvent les risques d’une mauvaise réaction. Les patients doivent cependant comprendre que de tels risques d’un scanner sont plutôt rares et peuvent généralement être traités immédiatement pour prévenir les conséquences à long terme.
Il existe d’autres types de patients qui doivent être particulièrement prudents avant de subir une tomodensitométrie, car ils peuvent également être particulièrement sensibles aux risques. Un exemple est les femmes enceintes, car la procédure pourrait nuire aux bébés à naître en raison de leur petite taille. La même règle s’applique aux enfants, dont le corps peut être plus sensible aux risques d’un scanner, car ils sont généralement plus petits que la plupart des adultes. Les mères qui allaitent peuvent généralement subir une tomodensitométrie en toute sécurité, mais il leur est conseillé d’éviter d’allaiter pendant au moins une journée complète par la suite. Il convient de noter que lorsqu’un médecin pense qu’il existe un problème potentiellement mortel qui ne peut être diagnostiqué et traité sans un scanner, les enfants et les femmes enceintes sont souvent encouragés à subir la procédure, car les avantages sont censés l’emporter sur les risques.