Quels sont les symptômes de l’hystérie ?

Le terme « hystérie » est également connu sous le nom de « trouble de conversion » puisque la condition a été définie et reclassée par l’American Psychiatric Association en 1980. La condition fait référence à la manifestation d’une détresse psychologique par des symptômes physiques pour lesquels aucune maladie physique ne peut être trouvée. . En d’autres termes, le cerveau « convertit » la détresse psychologique en handicap physique. Les symptômes de l’hystérie comprennent souvent la paralysie, la cécité ou une incapacité à parler. Un événement traumatique précède généralement l’apparition des symptômes de l’hystérie.

En plus de l’absence de causes physiques pour expliquer les plaintes physiques, il doit également y avoir une absence de gain secondaire impliqué dans la situation pour justifier un diagnostic de trouble de conversion. Le gain secondaire fait référence aux avantages monétaires, émotionnels ou relationnels accordés au patient alors qu’il était handicapé et qui ne seraient pas disponibles si le patient était en parfaite santé. Cette distinction importante sépare l’hystérie d’autres conditions telles que la simulation ou le trouble factice dans lequel le patient trompe intentionnellement les autres sur son état. L’hystérie est un trouble psychologique inconscient. Le patient ne « simule » pas ses symptômes d’hystérie.

A l’origine, le terme trouve ses racines dans le grec ancien, où “hyster” fait référence
à l’utérus ou à l’utérus. La condition porte bien son nom, car l’hystérie affecte le plus souvent les jeunes femmes entre le début des règles et le milieu de la vingtaine. Il y a souvent un événement précipitant traumatique et le trouble de conversion peut donc être considéré comme un type de réponse au stress post-traumatique. Certaines autorités le considèrent comme une réponse à la dépression ou à une anxiété accablante. Un certain nombre de symptômes de l’hystérie semblent être des expressions symboliques de l’état psychologique du patient.

La motricité, les organes sensoriels ou les moyens de communication sont souvent affectés dans l’hystérie. L’implication des habiletés motrices va des plaintes d’engourdissement d’un côté de l’échelle à la paralysie totale de l’autre. Les symptômes signalés entre ces deux extrêmes comprennent la perte de coordination, des difficultés d’équilibre et une marche instable. L’atteinte des organes sensoriels comprend des plaintes de difficultés visuelles, de cécité, de surdité et même de perte de la capacité à ressentir la douleur. Les symptômes de l’hystérie impliquant la communication comprennent le mutisme, l’incapacité à avaler, la surdité ou un type de sommeil proche du coma pendant de longues périodes.

Le traitement de l’hystérie dépend de l’acceptation du diagnostic par le patient. Si le patient considère que le diagnostic indique une tromperie de sa part, l’acceptation peut être difficile. La psychothérapie, la thérapie de groupe ou le conseil sont souvent recommandés pour aider le patient à faire face à l’événement traumatique déclencheur. Des antidépresseurs ou des anxiolytiques peuvent être prescrits pour traiter la dépression ou l’anxiété sous-jacente.