De nombreuses personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ne présentent aucun symptôme, en particulier aux premiers stades de l’infection. Au fil du temps, des symptômes peuvent apparaître, et généralement dans les huit à 15 ans, le patient souffre d’un véritable syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Reconnaître les symptômes du VIH peut aider les gens à obtenir un traitement plus rapidement, ce qui peut allonger le délai entre le début de l’infection et le développement du SIDA.
Dans les six semaines à trois mois suivant l’infection, le corps développe des anticorps anti-VIH, qui peuvent être révélés lors d’un test sanguin. Certaines personnes présentent des symptômes pseudo-grippaux tels que fatigue, fièvre, éruption cutanée, maux de tête et ganglions lymphatiques enflés. Les personnes à haut risque d’infection par le VIH devraient envisager de passer un test de dépistage du VIH si ces symptômes apparaissent et ne disparaissent pas naturellement en quelques jours. Les utilisateurs de drogues intraveineuses, les personnes ayant eu des rapports sexuels non protégés et les travailleurs de la santé courent un risque particulièrement élevé de contracter le VIH.
Dans les derniers stades de l’infection, des symptômes plus graves du VIH apparaissent. Ces symptômes du VIH indiquent que le corps a du mal à combattre le virus et que le SIDA n’est peut-être pas loin. Ils peuvent inclure l’épuisement, des ecchymoses faciles, des lésions dans la bouche et sur la peau, une perte de poids, des infections chroniques à levures, des sueurs nocturnes, de la toux, des engourdissements, de la diarrhée et une sensation de picotement dans les extrémités. Les patients sont également à risque de développer des infections opportunistes, car leur système immunitaire a été affaibli par le virus.
Tout le monde éprouve des symptômes différents du VIH, ce qui peut parfois rendre difficile de reconnaître que le VIH est la cause d’une mauvaise santé. Étant donné que le VIH peut souvent se faire passer pour une grippe ou une autre maladie bénigne, les médecins doivent savoir si un patient a adopté un comportement qui l’exposerait au risque de contracter le VIH, car cela modifiera l’approche du médecin en matière de diagnostic et de traitement. Les informations échangées entre un médecin et un patient sont confidentielles, les patients ne doivent donc pas hésiter à donner des antécédents médicaux précis.
Si des symptômes du VIH apparaissent, un test sanguin peut être utilisé pour déterminer si le patient est infecté ou non par le virus. Si des signes d’infection sont présents, des médicaments peuvent être utilisés pour contrôler le virus, retardant l’apparition du SIDA et des problèmes médicaux plus graves. Ces médicaments sont plus efficaces lorsqu’ils sont pris le plus tôt possible, ce qui est une bonne raison de subir un test de dépistage du VIH de routine au moins une fois par an. Les personnes appartenant à des catégories à haut risque peuvent envisager des tests semestriels.