Qu’est-ce que la contention psychiatrique ?

Lorsqu’une personne souffre d’une maladie psychiatrique, elle peut agir d’une manière qui ne reflète pas sa personnalité normale. Si la personne devient agressive ou présente un danger pour les autres ou pour elle-même, les professionnels de la santé mentale peuvent devoir recourir à une contention psychiatrique. Des exemples de contention psychiatrique comprennent le maintien manuel d’un patient, l’administration de médicaments calmants au patient ou la sécurisation de la personne avec des contentions mécaniques telles que des menottes.

Les établissements psychiatriques traitent des personnes qui peuvent avoir des conditions qui rendent leur comportement imprévisible, ou inhabituellement agressif ou dépressif. Généralement, dans la plupart des pays, le traitement primaire pour les patients implique une thérapie psychiatrique et des médicaments. Cette combinaison d’approches peut être bénéfique pour certains patients et les aider à rester dans un état d’esprit équilibré. Parfois, cependant, les patients ne répondent pas bien au traitement ou éprouvent des dérives dans un comportement incontrôlable, et dans ces situations, le personnel de l’établissement peut avoir recours à la contention psychiatrique.

En règle générale, la contention psychiatrique n’est utilisée que lorsque cela est nécessaire pour protéger le patient et les personnes qui l’entourent. Lorsqu’une personne présente un comportement indésirable qui ne présente pas un tel risque, le personnel psychiatrique peut être en mesure de gérer le problème en parlant au patient ou en lui proposant une activité à faire. Lorsqu’une personne devient plus excitable, agressive ou essaie de se faire du mal, le personnel de supervision peut devoir utiliser des méthodes de contention lorsque des mesures plus douces ne calment pas le patient.

Les médicaments sont une forme de contention psychiatrique, et certains patients incontrôlables peuvent recevoir des injections d’un médicament pour les calmer. Le personnel peut retenir manuellement les personnes pendant un certain temps jusqu’à ce que l’humeur indésirable soit passée. Alternativement, le patient peut être physiquement retenu avec des dispositifs mécaniques tels que des poignets attachés.

Généralement, ce sont les infirmières psychiatriques qui prennent la décision d’employer des contentions sur une personne. La question de savoir si un psychiatre doit vérifier les moyens de contention et le patient peut dépendre des pays et des réglementations. Les raisons possibles de l’utilisation de moyens de contention, outre un comportement violent, comprennent le refus de se conformer aux instructions du personnel, le rejet de médicaments et la tentative d’évasion. Dans ces cas, le personnel utilise les dispositifs de contention afin d’assurer le bon fonctionnement de l’unité psychiatrique et de maintenir le patient sur la bonne voie avec ses médicaments.

Des risques s’appliquent à chaque type de contention psychiatrique. Les médicaments destinés à apaiser le patient ou à le rendre moins excitable ont des effets secondaires possibles, comme tous les médicaments en général. Les personnes qui subissent des contentions physiques peuvent subir des blessures du fait d’être retenues, qui peuvent aller d’ecchymoses à des blessures potentiellement mortelles telles que la suffocation. Les contentions mécaniques peuvent également causer des blessures similaires, bien que généralement, les fabricants conçoivent les contentions pour qu’elles soient aussi sûres que possible.