La formation par essai discret est une méthode que les enseignants utilisent pour les personnes ayant des difficultés comportementales, comme l’autisme. Il aide les enfants autistes à apprendre et à acquérir des compétences, principalement liées à l’apprentissage et à l’interaction sociale. Cette technique d’enseignement convient mieux dans le cadre d’une communication individuelle entre les enfants et les enseignants et doit être pratiquée régulièrement.
Généralement, il y a quatre étapes nécessaires dans un cycle de formation par essai discret. La première étape s’appelle le stimulus discriminatif, dans lequel l’enseignant donne une instruction spécifique à laquelle un enfant doit répondre. Par exemple, l’enseignant peut demander à l’enfant de le regarder directement. Un stimulus incitatif peut bientôt suivre, ce qui est une étape facultative, mais importante, qui donne à l’enfant des indices sur la façon de réagir correctement. L’enseignant peut alors pointer ses doigts vers ses yeux pour indiquer que l’enfant doit regarder dans cette direction.
La prochaine étape serait la réponse de l’enfant lui-même. Que la réaction soit correcte ou incorrecte, un stimulus renforçant serait la prochaine étape. Pour une réponse incorrecte, l’enseignant pourrait réprimander gentiment l’enfant en disant « non » ou « ce n’est pas bien ». Une récompense, cependant, est donnée à l’enfant si sa réponse est correcte. La récompense peut varier selon le goût de l’enfant, qu’il s’agisse d’un objet tangible, d’un contact physique ou de mots d’encouragement.
L’intervalle entre les essais est la dernière étape d’un cycle d’entraînement par essai discret. Il s’agit d’une courte pause temporaire avant que l’enseignant ne commence un autre cycle. L’intervalle sépare ou rend chaque essai “discret” de l’autre, probablement pour éviter la surcharge d’informations et la confusion chez l’enfant. La même séance peut être répétée jusqu’à ce que le comportement soit conditionné chez l’enfant.
La formation d’essai discrète organise également chaque session pour que l’enfant apprenne les tâches les plus simples aux plus complexes. La technique est également très utile car elle dissèque la tâche plus loin en tâches plus petites. Lorsqu’il s’agit de communication verbale, par exemple, l’enfant peut d’abord apprendre à hocher la tête ou à secouer la tête, puis progresser vers un « oui » ou un « non » parlé, puis vers des phrases courtes. Ces compétences acquises seraient alors la base pour qu’un enfant apprenne à communiquer avec des phrases complètes, à comprendre les questions qui lui sont posées et même à générer ses propres idées.
Les enfants autistes peuvent participer à une formation d’essai discrète dès l’âge de 2 ans. Les enfants plus âgés du niveau élémentaire peuvent également bénéficier de la formation, bien qu’une intervention plus précoce puisse donner de meilleurs résultats. Les séances peuvent se faire à la maison ou à l’école, et un environnement calme est nécessaire.