La nimodipine est un bloqueur des canaux calciques développé à l’origine pour l’hypertension artérielle qui est également efficace dans la prévention des complications de l’hémorragie sous-arachnoïdienne, un type de saignement cérébral. Ce médicament est généralement administré en milieu clinique à un patient recevant des soins aigus, et le personnel médical supervisera les patients sous nimodipine. Avant de prendre ce médicament, il est important de discuter des antécédents médicaux avec un médecin, y compris de toutes les ordonnances en cours, car ils peuvent interagir négativement et entraîner des complications.
Ce médicament peut être administré sous forme de comprimés aux patients qui peuvent avaler, ou de sonde nasogastrique chez les autres. Il ne convient pas à une utilisation intraveineuse et un médecin calculera la dose en fonction du poids et de la santé du patient. Chez les patients souffrant d’hémorragies sous-arachnoïdiennes, la nimodipine peut aider à prévenir le vasospasme, une complication potentiellement grave qui peut provoquer une ischémie, où une partie du cerveau est privée d’oxygène.
Le médicament a tendance à abaisser la pression artérielle et peut ne pas être sûr pour les patients qui ont déjà une pression artérielle basse. Il peut également provoquer des bouffées vasomotrices, des étourdissements et de la fatigue. Certains patients peuvent éprouver des troubles gastro-intestinaux pendant qu’ils prennent de la nimodipine. Le médicament peut également interagir avec les médicaments contre la douleur, les médicaments contre l’hypertension et certains aliments, comme le jus de pamplemousse. En milieu hospitalier, le dossier de la patiente doit indiquer qu’elle est sous nimodipine, et les prestataires de soins en tiendront compte lorsqu’ils apporteront de la nourriture ou des médicaments à la patiente.
Un médecin décidera de la durée appropriée du traitement par la nimodipine en fonction de la façon dont le patient réagit au médicament et s’il se remet de l’hémorragie cérébrale. D’autres mesures de traitement peuvent également être disponibles, et le patient aura besoin d’examens d’imagerie médicale périodiques pour vérifier l’état du saignement. Les patients hospitalisés pour des soins neurologiques peuvent également être soumis à des examens réguliers pour vérifier le fonctionnement du cerveau, et ceux-ci peuvent inclure le fait de devoir se réveiller au milieu de la nuit pour un test. Bien que cela puisse être gênant et désorientant, c’est très important, car cela permettra aux médecins de détecter rapidement les complications.
La nimodipine sortira de la patiente une fois qu’elle aura cessé de prendre le médicament. Une personne ayant des antécédents récents de traitement par la nimodipine doit le mentionner à un médecin si elle reçoit une nouvelle ordonnance ou des conseils diététiques. Le médecin peut déterminer si le nouveau médicament peut être utilisé sans danger, compte tenu des antécédents médicaux du patient.