Une procédure Dor traite un ventricule gauche déformé du cœur pour aider le cœur à battre plus efficacement. Les patients ont généralement besoin de cette procédure après qu’un infarctus du myocarde a créé une zone de tissu fin et cicatrisé qui permet au ventricule de se dilater. Cela oblige le cœur à travailler plus fort pour pomper la même quantité de sang, ce qui exerce une pression sur l’organe. Au fil du temps, des complications comme l’insuffisance cardiaque peuvent se développer et la durée de vie globale du patient est généralement raccourcie par les dommages.
Avant une procédure Dor, le médecin peut demander des études d’imagerie du cœur. Celles-ci incluent l’échocardiographie pour examiner le niveau de fonction cardiaque du patient et la taille actuelle du ventricule gauche. Cette information est importante à avoir, car elle détermine si le patient est un bon candidat pour la procédure. Certains patients peuvent ne pas avoir de problèmes suffisamment importants pour justifier les risques d’une chirurgie cardiaque, par exemple.
Une anesthésie générale est nécessaire pour cette chirurgie, qui porte le nom du médecin qui l’a développée dans les années 1980. Pendant que le patient est sur la table d’opération, le chirurgien expose les parois du cœur et enlève soigneusement les tissus morts et cicatrisés du ventricule gauche. À l’aide d’un cathéter à ballonnet, le chirurgien peut confirmer que le ventricule gauche a retrouvé sa taille normale avant de retirer le cathéter, de coudre un patch dans la paroi cardiaque et de suturer l’incision fermée. Cela empêche une réapparition de l’amincissement le long de la paroi cardiaque en la renforçant.
En règle générale, une procédure Dor est effectuée dans le cadre d’une procédure de pontage aortocoronarien (CABG) pour traiter un patient souffrant de problèmes cardiaques existants. Cela ajoute du temps à la fois à la chirurgie et au temps de récupération, mais peut en valoir la peine dans certains cas pour l’amélioration des résultats pour les patients. Les personnes sont susceptibles de vivre plus longtemps après la procédure et peuvent avoir une meilleure fonction cardiaque, ce qui peut protéger l’ensemble du système cardiovasculaire ainsi que les organes dépendants. Étant donné que le patient se remet déjà d’un PAC, les restrictions associées à une procédure Dor ne constituent pas une perturbation significative.
Les patients peuvent trouver utile de rencontrer plusieurs chirurgiens pour discuter d’un pontage coronarien et d’une procédure Dor afin de déterminer si ces options de traitement leur conviennent. Les chirurgiens peuvent également parler de leur technique, de leurs taux de réussite et de ce à quoi s’attendre de la récupération. Il peut être utile de rassembler toutes ces informations pour prendre une décision en toute connaissance de cause sur la manière de procéder au traitement d’un problème cardiaque.