Qu’est-ce que la thioridazine ?

La thioridazine est un médicament antipsychotique qui fait partie d’un groupe de médicaments appelés phénothiazines. Il était couramment prescrit pour les maladies psychotiques telles que la schizophrénie. En raison de la crainte que de fortes doses du médicament puissent provoquer une cardiotoxicité, une affection qui affaiblit le cœur, ou une rétinopathie, une forme de lésion de la rétine de l’œil, l’utilisation du médicament a diminué. Désormais, la thioridazine n’est généralement prescrite que lorsque d’autres médicaments n’ont pas réussi à améliorer l’état du patient. Il a été commercialisé sous les marques Mellaril® et Mellaril-S®.

Le médicament contient un mélange d’acides et de produits chimiques qui peuvent aider à corriger un déséquilibre des produits chimiques dans le cerveau. Cela fonctionne pour changer la façon dont les produits chimiques dans le fonctionnement du cerveau. Comme ce processus peut avoir un effet dramatique sur l’esprit, l’arrêt du traitement par la thioridazine est généralement abordé avec une grande prudence. Si le médicament n’est pas éliminé progressivement, un patient peut présenter des symptômes de sevrage, notamment de l’insomnie, de l’anxiété ou de l’agitation. Dans les situations où un patient doit rapidement arrêter d’utiliser la thioridazine, d’autres médicaments peuvent être prescrits pour atténuer ces symptômes.

En raison du risque de cardiotoxicité et de rétinopathie, l’utilisation de la thioridazine n’est pour la plupart plus d’usage courant. Le fabricant de Mellaril-S®, qui opère au Canada et aux États-Unis d’Amérique, a même cessé de produire le médicament en 2005. Désormais, la thioridazine est principalement distribuée sous forme générique.

Comme il existe plusieurs risques connus liés à la prise de thioridazine, les patients prenant le médicament sont généralement étroitement surveillés avant, pendant et après le traitement. Le processus de dépistage peut inclure plusieurs numérations de globules blancs, une thérapie et une surveillance par électrocardiographie (ECG), qui est un examen de l’activité électrique du cœur. Ces tests peuvent déterminer qu’un patient n’est pas ou n’est plus éligible au médicament.

Il existe certaines conditions qui peuvent rendre la prise de thioridazine trop risquée ou qui nécessitent des dosages spéciaux ou une observation de la part du médecin prescripteur. Certaines de ces conditions comprennent les maladies du foie, des reins ou du cœur. Des antécédents de problèmes respiratoires, tels que l’emphysème ou l’asthme sévère, peuvent également être problématiques. D’autres conditions qui devraient être discutées avec un médecin comprennent l’hypertension artérielle, le cancer du sein, le glaucome ou la maladie de Parkinson.

Les effets secondaires mineurs de la prise de thioridazine comprennent une vision floue, des maux de tête et des étourdissements. Les patients peuvent également ressentir de la somnolence, de l’insomnie et de l’anxiété. Des problèmes sexuels tels qu’une augmentation ou une augmentation inhabituelle de la pulsion ou de l’impuissance sont également possibles. D’autres effets potentiels incluent la constipation, les démangeaisons et la bouche sèche.
Les effets secondaires les plus graves de la prise de thioridazine doivent faire l’objet d’une attention médicale immédiate. Les évanouissements, les battements cardiaques rapides, les tremblements et les convulsions font partie des nombreux effets secondaires graves. Les patients peuvent également ressentir de la fièvre, de la confusion, des contractions musculaires et des douleurs ou un gonflement des articulations.