Qu’est-ce que l’accompagnement en fin de vie ?

Le conseil en fin de vie implique une conversation entre un professionnel de la santé et un patient sur les plans de ses soins médicaux en phase terminale. Il couvre des domaines tels que si la personne souhaite être réanimée artificiellement ou mourir naturellement, et si la personne préférerait avoir un traitement médicamenteux fort pour prolonger la vie ou un traitement doux pour donner une période plus courte avec une meilleure qualité de vie. Une personne peut entrer en consultation de fin de vie alors qu’elle est encore en bonne santé ou lorsqu’elle est gravement malade. Le counseling peut faire partie des régimes d’assurance médicale ou peut être distinct.

Ceux qui ont des maladies mortelles, ou ceux qui souhaitent simplement établir des règles de base pour leurs soins avant la mort, peuvent entrer en consultation de fin de vie avec un médecin. Cette forme de conseil peut être incluse dans un forfait d’assurance médicale ou dans le cadre d’une conversation régulière avec un médecin. Certaines personnes planifient leur mort, même lorsqu’elles sont en bonne santé, au cas où elles tomberaient malades de façon inattendue. Quelles que soient les motivations de la personne concernée, le conseil en fin de vie permet d’obtenir l’avis d’un médecin sur les options disponibles si le pire scénario se produit.

Un médecin peut généralement dire à la personne à quoi s’attendre dans des situations médicales spécifiques, comme si le patient entre dans le coma ou en arrêt cardiaque. Cette information peut aider la personne à former un ensemble de règles à suivre dans le cas où cela se produirait, comme un testament de vie. Un plan de ce type permet au patient de laisser des instructions à la famille et au médecin sur ce qu’il faut faire, en prenant les décisions difficiles de leurs mains et en les remettant entre les mains du patient. Il ou elle peut alors être en mesure de choisir entre des cures de traitement, ou pas de traitement du tout, en fonction de préférences spécifiques.

Outre les choix personnels qu’une personne fait pour des raisons individuelles, les conseils de fin de vie peuvent avoir un effet sur le coût du traitement médical pour les malades en phase terminale. Un traitement complexe et agressif pour des affections graves qui peut aider à prolonger la vie d’une personne, mais ne guérit pas la maladie, peut coûter beaucoup plus cher qu’un traitement léger qui aide à maintenir une personne en phase terminale à l’aise. Certains assureurs proposent des conseils en fin de vie dans le cadre d’un programme d’assurance pour les personnes confrontées à ce choix.

Les opposants à la disponibilité de conseils en fin de vie craignent que le personnel médical en position d’autorité ne donne au patient toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée. Une autre préoccupation est que les patients vulnérables peuvent être amenés à prendre la mauvaise décision pour eux par un médecin partial. Les discussions de cette nature sont également délicates pour les médecins, car elles peuvent également affliger ceux qui ne souhaitent pas affronter pleinement leur mortalité, mais cela peut être plus facile pour les personnes qui entrent en consultation de fin de vie avant qu’une maladie en phase terminale ne survienne.