L’acétate d’ulipristal est un médicament prescrit pour la contraception d’urgence. Un médecin ne le prescrira pas comme une pilule contraceptive à prendre régulièrement, mais plutôt comme un moyen de prévenir une grossesse en cas de rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode de contraception régulière. Ce médicament n’est pas non plus destiné à avorter une grossesse déjà existante. Les patients doivent suivre attentivement les instructions posologiques de leur médecin et être conscients des effets secondaires possibles avant d’utiliser l’acétate d’ulipristal.
Ce contraceptif d’urgence agit en utilisant l’hormone progestative pour empêcher l’ovulation. Plus précisément, l’acétate d’ulipristal est classé comme un modulateur sélectif des récepteurs de la progestérone. Il réduit les chances de fécondation et d’implantation en modifiant la glaire cervicale et la muqueuse de l’utérus. Cela rend moins probable que les spermatozoïdes fécondent un ovule et empêchent un ovule fécondé de se fixer à l’utérus.
L’acétate d’ulipristal doit être pris dans les 120 heures ou cinq jours suivant un rapport sexuel non protégé ou l’échec d’une autre méthode de contraception, comme un préservatif brisé. Plus tôt une femme prend le médicament, plus il est susceptible d’être efficace. Un comprimé équivaut à une dose et il peut être pris avec ou sans nourriture. Ceux qui vomissent dans les trois heures suivant la prise d’une dose doivent contacter leur médecin, car le comprimé devra peut-être être repris.
Les femmes qui utilisent l’acétate d’ulipristal pour prévenir une grossesse doivent immédiatement reprendre leur contraception habituelle. Les médecins recommandent également d’utiliser une méthode contraceptive barrière pour le reste de ce cycle menstruel. Certaines femmes peuvent remarquer que leur cycle menstruel devient irrégulier après un dosage.
Certains effets secondaires peuvent survenir après la prise d’acétate d’ulipristal, qui doivent être signalés au médecin s’ils deviennent graves. Les patientes peuvent remarquer des menstruations douloureuses, des nausées et des douleurs abdominales, qui peuvent s’aggraver trois à cinq semaines après l’administration d’une dose. Des étourdissements, des maux de tête et de la fatigue peuvent également survenir. Parfois, des changements d’humeur, une sensibilité des seins ou des douleurs pelviennes, dorsales ou musculaires peuvent en résulter. L’acétate d’ulipristal peut très rarement provoquer des rapports sexuels douloureux, des démangeaisons génitales et des problèmes rénaux.
Avant de prendre ce contraceptif d’urgence, les patients doivent informer leur médecin de leur état de santé, ainsi que de tout autre médicament ou supplément qu’ils prennent. Ce médicament n’est pas destiné à être utilisé pendant la grossesse et on ne sait pas s’il peut nuire à un nourrisson allaité. Les femmes doivent informer leur médecin si elles ont des antécédents de saignements vaginaux inexpliqués. L’acétate d’ulipristal peut interagir avec d’autres médicaments et suppléments, notamment le millepertuis, le phénobarbital et le topiramate.