Les durées d’attention sont un trait humain couramment examiné et sont fréquemment critiquées, en particulier chez les enfants d’âge scolaire. Certaines personnes semblent avoir une durée d’attention courte ou limitée, tandis que d’autres peuvent accorder toute leur attention et se concentrer facilement. C’est souvent la relation entre l’objet d’attention et celui qui accorde l’attention qui détermine la durée des durées d’attention. Lorsque des informations jugées importantes sont partagées, une attention limitée est considérée comme un trait indésirable. En termes simples, une durée d’attention limitée ou courte implique une incapacité à se concentrer sur quelque chose pendant très longtemps.
La durée de l’attention peut nuire à la réussite scolaire et peut également interférer avec la productivité au travail. Alors que la durée d’attention idéale serait apparemment illimitée, les durées d’attention raccourcies ou l’incapacité à se concentrer sont souvent critiquées. Par exemple, dans un cadre éducatif, une attention limitée est considérée comme une interférence directe avec le processus d’apprentissage et est souvent qualifiée de trouble d’apprentissage. De nombreux enfants souffrent d’une attention limitée ou d’une incapacité à se concentrer, mais ce n’est pas nécessairement une déficience.
Certains chercheurs et experts sociaux soutiennent qu’une attention limitée peut simplement être le résultat direct du fait de vivre à l’ère de l’information. Le flux d’informations dans un monde où la technologie rend les informations instantanément et toujours disponibles peut entraîner une surcharge d’informations. Lorsque les gens s’insèrent dans le flux d’informations, ils ne s’arrêtent que le temps de prêter attention aux choses qui les intéressent et n’ont pas nécessairement besoin de rechercher de nouveaux intérêts. En conséquence, les gens trouvent plus difficile de permettre à leur attention de se concentrer sur une seule chose pendant longtemps.
Il y a aussi un argument pour ce qui est perçu comme une attention limitée, mais qui n’est qu’une réponse à un sujet qui n’est pas jugé intéressant par l’observateur. Par exemple, un enfant avec un intérêt et un enthousiasme pour la compétition et l’interaction sociale peut être capable de s’asseoir à travers un jeu de cartes ou de société avec une attention soutenue, mais lorsqu’on lui demande de colorier, dessiner ou sculpter, il a une attention limitée pour l’activité. Si un enfant a de la difficulté à se concentrer sur toutes les activités, qu’elles soient interactives ou passives, il peut véritablement avoir un déficit d’attention.
De nombreux experts considèrent l’attention comme une ressource ; et un limité à cela. L’attention demande du temps et de l’énergie de la part de celui qui l’exerce. L’esprit humain n’est capable d’absorber qu’une quantité limitée d’informations. Certes, la limite est différente pour chaque individu, mais peu de personnes, voire aucune, ont une attention illimitée pour une seule source d’information. Si trop d’attention est accordée à une source particulière, cela peut être considéré comme un symptôme de trouble obsessionnel-compulsif. Les deux extrémités du spectre de l’attention, qu’elle soit minimale ou excessive, sont généralement considérées comme malsaines, mais il ne semble pas y avoir de «norme» évidente.