L’automutilation mentale consiste à infliger des blessures pour faire face au stress, aux problèmes ou à l’anxiété. Ce n’est pas fait avec l’intention de se suicider. Les personnes qui adoptent ce comportement ne sont pas nécessairement des malades mentaux, bien que certains troubles psychiatriques, comme le trouble obsessionnel compulsif, puissent augmenter le risque d’automutilation. Des traitements sont disponibles pour aider les gens à gérer les impulsions qui peuvent les obliger à se blesser.
Cette activité peut prendre plusieurs formes. Les patients peuvent se brûler ou se couper, ou s’exposer à des contenus émotionnellement pénibles comme des reportages bouleversants. Certains peuvent le faire pendant des périodes de détresse émotionnelle extrême, tandis que d’autres peuvent sembler calmes pendant des épisodes d’automutilation mentale. Une libération d’endorphines peut se produire avec une blessure physique, ce qui peut distraire un patient d’un sujet ou d’une situation bouleversante. Cela peut également donner un sentiment de contrôle.
Les signes qu’une personne s’automutile mentalement peuvent inclure de nombreuses blessures inexpliquées et une attitude aplatie ou déprimée. Certains patients peuvent cacher leurs blessures avec des manches longues et des foulards, ou pourraient fournir des explications pour des blessures fréquentes qui ne résistent pas à l’examen. Les coupures aux bras, par exemple, peuvent être considérées comme des blessures causées par un animal de compagnie ou un accident dans le jardin. Le secret est souvent une composante de l’automutilation mentale, et les patients peuvent ne pas être disposés à discuter de leurs techniques d’adaptation avec les personnes qui les entourent.
Les traitements de l’automutilation mentale peuvent inclure une tentative de résoudre le problème sous-jacent. Cela peut impliquer une psychothérapie, des médicaments ou une intervention pour remédier à une mauvaise situation à la maison ou à l’école. Les adolescents victimes d’intimidation, par exemple, peuvent se blesser pour tenter de se sentir plus en contrôle. Résoudre l’abus peut aider l’adolescent à arrêter. Un stress et une anxiété élevés peuvent être gérés avec des changements de mode de vie, tandis qu’un problème comme la dépression pourrait être mieux contrôlé avec une thérapie et des médicaments dans certains cas.
En plus d’aborder les raisons pour lesquelles le patient s’automutile mentalement, un conseiller peut également fournir aux patients des conseils sur la façon d’arrêter la pratique. Certains peuvent conclure des contrats avec des conseillers pour appeler un copain quand ils ont envie de nuire, par exemple. Ils pourraient développer des passe-temps à pratiquer lorsqu’ils ressentent le besoin de s’automutiler, pour créer une nouvelle distraction sûre lorsqu’ils se sentent stressés et contrariés. Le soutien des amis et de la famille peut être important pour aider un patient à rester sur la bonne voie avec un plan de traitement et à se sentir en sécurité à la maison et dans d’autres contextes.