Qu’est-ce que le chlorhydrate de midazolam ?

Le chlorhydrate de midazolam est une benzodiazépine qui peut être utilisée avant une intervention médicale. Il induit de la somnolence et provoque souvent une perte de mémoire partielle ou complète, ce qui peut être utile pour certains patients qui ne souhaitent pas se souvenir de la procédure médicale. Le chlorhydrate de midazolam agit en inhibant l’action du système nerveux central et n’est destiné à être utilisé que sous la supervision directe d’un médecin, en milieu hospitalier.

Parfois, cette benzodiazépine est prescrite avec du fentanyl, qui est un analgésique narcotique. Cela peut être fait pour soulager la douleur lors d’interventions chirurgicales au cours desquelles le patient ne reçoit pas d’anesthésie générale. Dans certaines situations d’urgence, un médecin peut administrer ces deux médicaments lorsque le patient risque de se faire du mal et ne peut pas être calmé, ou lorsque le patient souffre d’une blessure importante.

Le chlorhydrate de midazolam est disponible sous forme de sirop ingéré par voie orale, ou le médecin peut l’injecter ou l’administrer par perfusion intraveineuse. Les patients doivent éviter de consommer du pamplemousse ou des produits à base de pamplemousse pendant la prise de ce médicament, et ils doivent également informer le médecin s’ils sont allergiques aux cerises. Après l’administration d’une dose de chlorhydrate de midazolam, les patients doivent être conscients qu’ils peuvent avoir une coordination réduite pendant un à deux jours. Cela peut également entraîner un brouillard mental, une somnolence et une faiblesse pendant la même période.

Après avoir reçu une dose de ce médicament, les patients doivent éviter de consommer des boissons alcoolisées pendant les 24 heures suivantes. Ils devraient également éviter certains autres médicaments, y compris les médicaments contre le rhume ou les allergies, les somnifères et les narcotiques. Les relaxants musculaires, les antihistaminiques et les médicaments pour traiter les troubles épileptiques doivent également être évités.

Les patients doivent alerter le médecin de certains effets secondaires, s’ils deviennent graves. Des douleurs ou des rougeurs au site d’injection ont été signalées, ainsi que des maux de tête et des vomissements. Les effets secondaires plus graves doivent être signalés immédiatement au médecin, tels que des étourdissements, des battements cardiaques irréguliers et des problèmes respiratoires. Une hyperventilation, une incapacité à parler et une oppression thoracique peuvent rarement survenir.

D’autres effets secondaires graves peuvent inclure des tremblements, une respiration bruyante ou des lèvres, des ongles et une peau bleus. Les hallucinations, les troubles de l’élocution et la perte de maîtrise de soi sont également des effets secondaires rares. Certains patients ont signalé des sautes d’humeur, des vertiges et des troubles du sommeil, ainsi que des étouffements.
Avant de suivre un traitement par le chlorhydrate de midazolam, il est essentiel que les patients divulguent leurs antécédents médicaux complets, y compris leurs conditions médicales et tous les médicaments et suppléments qu’ils prennent. Les femmes enceintes ne devraient jamais utiliser ce médicament, tandis que celles qui allaitent devraient discuter des risques potentiels avec leur médecin. Le chlorhydrate de midazolam peut être contre-indiqué chez les personnes souffrant de maladie pulmonaire, d’obstruction des voies respiratoires ou d’apnée, ainsi que de glaucome et d’insuffisance cardiaque congestive. Il peut interagir avec un large éventail d’autres médicaments, y compris la morphine, l’oxycodone et le zolpidem, ainsi que des suppléments comme l’échinacée, le gingko et le millepertuis.