Qu’est-ce que le dépistage du cancer de l’ovaire ?

Le cancer de l’ovaire est l’un des cancers les plus meurtriers du système reproducteur féminin. Un facteur du taux de mortalité élevé associé au cancer est le manque de tests d’alerte précoce précis. Il n’y a pas de tests, à partir de 2011, qui peuvent reconnaître les premiers signes du cancer dans la population générale. Les techniques de dépistage du cancer de l’ovaire comprennent les tests sanguins, l’échographie et l’examen pelvien.

La fonction des ovaires est de libérer des ovules dans l’utérus à des fins de reproduction et également de fabriquer certaines hormones. Lorsqu’une cellule ovarienne subit une mutation, un cancer de l’ovaire peut en résulter. La maladie est plus fréquente chez les femmes de plus de 50 ans et les femmes qui suivent un traitement de fertilité. La génétique joue également un rôle, tout comme l’obésité.

Aux premiers stades, le cancer peut ne produire aucun symptôme. Les premiers symptômes peuvent également être considérés comme sans importance, car ils peuvent être simplement une sensation de ballonnement ou des douleurs abdominales. Un abdomen gonflé, des douleurs lors des rapports sexuels et des saignements anormaux sont également des signes. De nombreux cas de cancer de l’ovaire ne sont diagnostiqués qu’à un stade avancé, lorsque les symptômes de la maladie deviennent plus évidents. Le taux de survie est plus élevé lorsque le cancer est détecté à un stade précoce plutôt qu’à un stade avancé.

Aucune procédure de dépistage, à partir de 2011, n’est utilisée pour reconnaître les premiers stades de la maladie dans la population générale. Les scientifiques étudient actuellement l’efficacité de diverses méthodes de dépistage pour voir si un test particulier détectera suffisamment de cas pour être pratique. Les techniques de dépistage du cancer de l’ovaire qui sont en cours d’évaluation sont une prise de sang et une échographie.

L’échographie est une technique d’imagerie médicale qui permet à un médecin de voir si les ovaires semblent normaux. Le test nécessite que la patiente se fasse insérer une sonde à ultrasons dans le vagin. Un inconvénient de cette méthode d’imagerie est que les kystes ovariens peuvent ressembler à des tumeurs et vice versa.

Un pourcentage important de femmes atteintes de la maladie ont des niveaux élevés d’une substance appelée CA125 dans leur sang. Toutes les patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire n’ont pas un taux sanguin élevé de CA125, et des taux élevés peuvent également être présents en l’absence de cancer. Une prise de sang pour doser le CA125 peut donc provoquer des faux positifs et des faux négatifs.
Malgré les inconvénients de ces deux techniques de dépistage du cancer de l’ovaire, elles font l’objet de recherches pour voir si elles peuvent être utiles pour identifier les femmes atteintes d’un cancer à un stade précoce. Ils sont également étudiés en combinaison pour voir si cela donne un résultat plus précis. Bien qu’il n’y ait pas de procédure de dépistage accessible au grand public, les femmes à haut risque de contracter la maladie peuvent toujours choisir de subir un ou plusieurs de ces tests. Les techniques ne sont pas assez efficaces pour diagnostiquer tous les cancers de l’ovaire, mais elles permettent d’en identifier certains. Des tests génétiques peuvent également être proposés aux femmes ayant des antécédents familiaux de la maladie.

Une autre méthode de dépistage du cancer de l’ovaire est l’examen pelvien, où le médecin palpe les ovaires et les tissus environnants à la recherche de signes de maladie. Il ou elle inspecte également visuellement les tissus. Ce test est invasif et ne peut détecter le cancer qu’à un stade avancé.