De nombreux mandats différents existent dans le droit de la famille pour garantir les droits des familles. Les droits de visite sont un type d’autorisation permettant aux parents de rendre visite à leurs enfants lorsqu’ils ne vivent pas dans la même maison qu’eux. Des droits de visite peuvent également être accordés à d’autres parents, tels que les grands-parents.
Les droits de visite sont le plus souvent mis en œuvre dans le cadre d’une action en justice en matière de divorce ou de garde. Lorsqu’un parent ou tuteur se voit accorder le droit de garde, il ou elle sera responsable des conditions de vie à plein temps de l’enfant ou des enfants en question. Le parent ou les proches restants peuvent se voir accorder un droit de visite par une décision de justice autorisant les visites avec l’enfant ou les enfants.
Au cours du processus décisionnel, les tribunaux encouragent généralement les enfants à parler en leur propre nom. Les souhaits des enfants concernant le ou les tuteurs avec lesquels ils souhaitent vivre, ainsi que les parents avec lesquels ils souhaitent rendre visite, sont généralement examinés avant qu’une décision ne soit rendue. Plus les enfants sont âgés et mûrs, plus ils sont pris en considération lors des audiences sur la garde.
Lorsque le droit de visite est accordé, le tribunal peut établir un calendrier des visites. Si toutes les parties impliquées s’avèrent coopératives avec la décision de visite, le calendrier peut leur être laissé pour créer et remplir ensemble à la place. L’horaire devrait inclure des dates et des heures raisonnables pour les deux parties, ainsi que dans l’intérêt supérieur de l’enfant ou des enfants.
Dans certains cas, un parent ou une autre personne demandant des visites peut se voir refuser le droit de visite. Si la personne est considérée comme un danger pour l’enfant, ou si le contact parental avec la personne semble contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant, les droits peuvent être refusés. Certains cas au cours desquels cela peut se produire peuvent impliquer l’abus d’alcool ou de drogues, la violence physique ou d’autres actions ou modes de vie nuisibles de la part de la personne demandant le droit de visite.
Des visites supervisées peuvent être accordées aux parents ou aux membres de la famille qui peuvent ne pas être considérés comme totalement en sécurité lorsqu’ils sont laissés seuls avec un enfant. Ces cas impliquent généralement des antécédents d’abus d’alcool ou de drogues ou de violence domestique. Un conseiller ou un autre professionnel qualifié supervise généralement ces visites. Si le parent ou un proche s’avère violent ou présente un comportement qui pourrait mettre l’enfant en danger, le droit de visite peut être perdu.
Si les parents sont séparés par de longues distances, une visite virtuelle peut être une option. Considérée comme une alternative peu coûteuse aux voyages, la visite virtuelle consiste à utiliser Internet pour se connecter avec la famille via une caméra Web en direct. La visite virtuelle peut également inclure des discussions sur le Web, la messagerie instantanée ou des sessions de courrier électronique.