Le flux de trésorerie net est une mesure de la solidité financière d’une entreprise qui fait référence au montant de trésorerie dont dispose une entreprise à un moment donné. Ce montant est calculé en prenant le montant des rentrées de fonds, ou entrées, au cours d’une période de temps et en en soustrayant les paiements en espèces, ou sorties, au cours de la même période. Il existe souvent une différence entre les flux de trésorerie nets d’une entreprise et les revenus qu’elle a déclarés au cours de la même période. Un tel écart peut être causé par des principes comptables tels que l’amortissement et les coûts répartis qui apparaissent sur les comptes de résultat mais ne représentent pas la trésorerie réelle d’une entreprise ou par le calendrier de certains paiements ou recettes.
Au cours de son existence, une entreprise peut avoir plusieurs occasions où une action rapide et décisive est nécessaire, que ce soit pour faire face à un problème ou saisir une bonne opportunité. Les entreprises qui ont beaucoup de liquidités à leur disposition sont mieux équipées pour se montrer à la hauteur de ces occasions que celles qui n’ont pas ces liquidités excédentaires. Comme c’est le cas, le flux de trésorerie net est un baromètre important pour mesurer la solidité financière d’une entreprise particulière.
En termes simples, le flux de trésorerie net est le montant d’argent reçu moins le montant d’argent versé à un moment donné. Cela ne tient pas compte de la richesse que l’entreprise aurait pu accumuler au cours d’autres périodes. La plupart des entreprises cotées en bourse publient un état des flux de trésorerie, généralement trimestriel et annuel, pour informer les investisseurs du montant de trésorerie opérationnelle disponible pour l’entreprise.
Bien qu’ils mesurent tous deux la solidité financière d’une entreprise, il existe souvent des disparités entre le montant net des flux de trésorerie et le montant des revenus déclarés par une entreprise dans un compte de résultat. L’une des raisons en est que certains principes comptables apparaissent sur les comptes de résultat et les bilans, mais n’ont aucune incidence sur la trésorerie disponible. Par exemple, la dépréciation de certains actifs apparaît comme un crédit sur les bilans, mais ne produit pas réellement de liquidités pour l’entreprise.
Une autre raison pour laquelle ces deux montants peuvent se contredire est le timing. Par exemple, les achats par carte de crédit dans un magasin apparaîtraient sur le compte de résultat du magasin en tant que source de revenus au cours du mois où ils ont été effectués, mais l’argent réel pourrait ne pas être reçu par le magasin avant quelques mois. Dans un cas comme celui-là, le compte de résultat du magasin pour le mois de ces achats pourrait refléter un revenu supérieur au flux de trésorerie net réel reçu.