Le pazopanib est un agent chimiothérapeutique qu’un médecin peut prescrire dans le cadre du plan de traitement du carcinome à cellules rénales et de certains autres cancers. Le patient peut prendre ce médicament seul ou avec d’autres médicaments, pour attaquer le cancer sous plusieurs angles. Il est disponible uniquement sur ordonnance et se présente sous la forme de comprimés que le patient doit prendre régulièrement pour maintenir les niveaux de médicament stables dans l’organisme. Pendant le traitement, le patient doit assister à des rendez-vous de suivi réguliers pour voir si le cancer réagit et vérifier les effets secondaires dangereux.
Ce médicament inhibe l’activité de la tyrosine kinase, une enzyme impliquée dans la régulation des activités à l’intérieur des cellules. Les patients sous pazopanib ont des problèmes de croissance cellulaire incontrôlée et de développement de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter les tumeurs cancéreuses. Le médicament inhibe la réplication cellulaire et limite les possibilités d’angiogenèse, coupant l’apport de sang à un cancer tout en l’empêchant de grossir. L’ajout d’un deuxième médicament au régime peut le rendre plus efficace en limitant d’autres activités cellulaires dans le cancer.
Les patients sous pazopanib peuvent ressentir un certain nombre d’effets secondaires car le médicament nuit également aux cellules saines. Une perte de cheveux, une gêne gastrique, des éruptions cutanées et un gonflement des extrémités peuvent survenir. Certains patients développent de la fatigue, une sensibilité au froid et une perte d’appétit. Plus sérieusement, le pazopanib peut parfois provoquer des hémorragies internes et des lésions hépatiques. Le patient doit discuter des effets secondaires avec un médecin pour déterminer s’ils sont des signes d’une réaction indésirable au médicament et obtenir plus d’informations sur la façon de les gérer. Il peut être possible d’ajuster la posologie ou de prendre un autre médicament pour contrôler les effets secondaires désagréables.
Des études suggèrent que le pazopanib peut être nocif chez les femmes enceintes. Les femmes enceintes atteintes de cancer devraient discuter de leurs options de traitement avec un oncologue et un obstétricien. Laisser le cancer non traité peut poser plus de risques que de prendre des médicaments potentiellement tératogènes qui pourraient nuire au fœtus. Il peut être possible de limiter les dommages au fœtus ou de poursuivre des options telles que la mise en banque d’ovules dans l’espoir de futures grossesses, éventuellement par le biais de la maternité de substitution, après un traitement réussi du cancer.
Les régimes de chimiothérapie peuvent durer plus ou moins longtemps. Ils sont souvent stressants et les patients peuvent bénéficier de l’adhésion à un groupe de soutien ou de l’aide d’un réseau communautaire pour les patients atteints de cancer. Le soutien peut aller de l’accompagnement des patients afin qu’ils n’aient pas à se rendre chez le médecin en voiture à des séances de conseil pour aider les personnes à faire face à un diagnostic de cancer.