Le processus graduel de sevrage d’un patient du lorazépam peut être cliniquement décrit comme un calendrier de sevrage du lorazépam. Plus fréquemment, le terme fait référence à un groupe de symptômes associés à l’arrêt du médicament. La gravité de ces symptômes peut varier d’une légère insomnie à des convulsions rarement mortelles.
Le lorazépam sous forme de comprimés a un usage médical limité et est principalement prescrit pour le traitement de l’anxiété aiguë. Pour les patients souffrant d’événements traumatiques majeurs ou ceux présentant des symptômes aigus de trouble anxieux généralisé, le médicament peut offrir un soulagement immédiat. Fondamentalement, le médicament réduit les symptômes de panique physique en diminuant la réponse du système nerveux central. Le résultat immédiat est un rythme cardiaque ralenti, une tension musculaire réduite et une sensation d’euphorie hypnotique.
Des niveaux élevés d’anxiété sont extrêmement désagréables et la capacité de s’échapper dans l’euphorie peut rapidement devenir physiologiquement addictive. L’addition physique au lorazépam se développe également rapidement lorsque le corps forme d’abord une tolérance, puis un besoin pour le médicament. Les médecins sont généralement conscients de la possibilité de dépendance lors de l’utilisation du lorazépam et prescriront rarement le médicament pendant de longues périodes.
La dépendance peut survenir sous les soins d’un médecin, mais l’utilisation non réglementée de la drogue est encore plus problématique. Ceux qui utilisent du lorazépam obtenu illégalement prennent souvent des niveaux de médicament plus élevés que ceux qui sont sans danger. La consommation de drogue peut durer des mois ou des années, entraînant une dépendance physique grave. Pour ces toxicomanes, le retrait du lorazépam n’est peut-être pas un choix, mais plutôt le résultat de ne pas pouvoir obtenir le médicament.
Il est conseillé aux personnes devenues dépendantes du lorazépam de réduire lentement la dose pour éviter les symptômes de sevrage les plus graves. Si le médicament n’a été utilisé que brièvement et à faible dose, les patients peuvent généralement sevrer le médicament en ambulatoire. La dépression légère à court terme et l’insomnie sont normales dans ces cas.
Pour les personnes souffrant de dépendances graves, le sevrage du lorazépam nécessite souvent une hospitalisation. Souvent, même une diminution progressive des doses ne suffit pas pour éviter les symptômes les plus graves et une observation médicale est nécessaire. Les convulsions sont fréquentes, en particulier dans les 48 premières heures de sevrage du lorazépam. Ces crises affectent tout le corps et des mouvements incontrôlés peuvent entraîner des blessures. Dans des cas plus rares, ces convulsions peuvent entraîner une perte d’oxygène, entraînant des lésions cérébrales ou la mort.
En plus des convulsions, des tremblements modérés à sévères sont des symptômes courants du sevrage du lorazépam. Ceux-ci peuvent affecter n’importe quelle partie du corps, mais sont plus visibles dans les mains et les bras. Les crampes musculaires et la transpiration sont des plaintes fréquentes, tout comme les vomissements et les crampes d’estomac.
Il est important de résoudre les problèmes mentaux qui accompagnent le sevrage du lorazépam. Souvent, l’anxiété initiale combinée aux difficultés du sevrage médicamenteux peut entraîner un effet rebond. Chez ces patients, le besoin psychologique d’utiliser le lorazépam peut devenir écrasant. Lorsqu’il n’est pas satisfait, ce besoin peut conduire à la recherche illégale de drogue ou à la dépendance à d’autres drogues ou à l’alcool.