Qu’est-ce que le syndrome d’apnée obstructive du sommeil ?

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil est la forme la plus fréquente d’apnée du sommeil, qui est une condition dans laquelle une personne cesse périodiquement de respirer pendant les périodes de sommeil. Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil implique des cas répétés d’obstruction des voies respiratoires pendant le sommeil. Il existe plusieurs sites où les voies respiratoires peuvent être obstruées pendant le sommeil, et il existe de nombreux facteurs contributifs. Les symptômes comprennent une fatigue excessive pendant les heures d’éveil et des cas fréquents d’obstruction respiratoire pendant le sommeil, et bien que la victime puisse ne pas être consciente de ces épisodes, un partenaire de lit en est généralement conscient.

Les caractéristiques associées au syndrome d’apnée obstructive du sommeil peuvent inclure des ronflements excessifs, de l’irritabilité, de la dépression, de l’anxiété, un manque de concentration, une prise de poids rapide, une libido réduite et des mictions nocturnes répétées. L’une des caractéristiques les plus courantes du syndrome d’apnée obstructive du sommeil est le reniflement, le halètement ou l’étouffement, ce qui conduit souvent le patient à se réveiller lui-même. Il convient de noter que toutes les fonctionnalités ne sont pas présentes dans tous les cas.

Pendant les périodes d’apnée obstructive du sommeil, les voies respiratoires sont partiellement ou en grande partie obstruées. L’obstruction peut être causée par un excès de tissu dans les voies respiratoires ou par une langue ou des amygdales trop grandes, et elle comprend souvent des muscles des voies respiratoires qui se détendent trop lorsque la victime dort. Les problèmes structurels de la mâchoire, des voies respiratoires et des voies nasales contribuent au syndrome d’apnée obstructive du sommeil. L’obésité et la prise de poids rapide peuvent également rendre une personne plus susceptible de développer une apnée du sommeil.

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil est généralement diagnostiqué par un test de nuit appelé polysomnogramme. Le test est conçu pour mesurer le débit d’air, la concentration d’oxygène dans le sang, les schémas respiratoires et les mouvements oculaires. L’activité électrique du cerveau est également mesurée, ainsi que la fréquence cardiaque et l’activité musculaire. Ce test est généralement effectué par un technicien qualifié dans un laboratoire du sommeil.

Il est possible de réduire les épisodes d’obstruction pendant le sommeil avec un traitement conservateur. Si l’obésité est un facteur contributif, une perte de poids d’aussi peu que 10 % est susceptible de réduire le nombre d’occurrences d’obstruction. L’alcool doit être évité, car il agit comme un relaxant musculaire et augmente la probabilité que les muscles des voies respiratoires se détendent et s’effondrent. Changer la position de sommeil de la position couchée sur le dos à la position couchée sur le côté ou dormir dans une position semi-élevée est susceptible de réduire la fréquence des épisodes apnéiques.

Pour les cas plus graves d’apnée obstructive du sommeil, l’utilisation d’appareils d’apnée du sommeil tels que les appareils d’avancement mandibulaire peut s’avérer nécessaire. Un dispositif d’avancement mandibulaire assure que la langue reste enfoncée et l’empêche de bloquer les voies respiratoires. Cet appareil doit être utilisé uniquement sous la direction d’un professionnel de la santé.
Une machine à pression positive continue (CPAP) est un appareil mécanique couramment utilisé dans le traitement du syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Un masque est porté sur le nez ou la bouche pendant le sommeil. Le masque est relié à une machine qui fournit un flux d’air continu. La machine force l’air dans le nez ou la bouche à une pression continue, empêchant les voies respiratoires de se fermer.

Dans certains cas problématiques, des interventions chirurgicales sont utilisées pour réduire les épisodes d’apnée du sommeil. En cas de tissu malformé ou excessif, problématique, tel qu’un septum dévié, une mâchoire inférieure proportionnellement petite, une très grande langue ou des amygdales excessivement grandes, une intervention chirurgicale peut être effectuée. La chirurgie est généralement l’option de traitement finale, envisagée uniquement après un traitement conservateur et les appareils et machines d’apnée n’ont apporté aucune amélioration notable.