Le syndrome de détresse respiratoire néonatale est une complication potentiellement mortelle d’une naissance prématurée. Elle se caractérise par des difficultés respiratoires extrêmes et des pénuries d’oxygène dans le sang dues à des poumons peu développés. Le syndrome de détresse respiratoire néonatale est très fréquent chez les nourrissons nés avant la 28e semaine de gestation, et le risque diminue considérablement pour chaque semaine par la suite, un bébé est capable de rester dans l’utérus. Les techniques de traitement modernes, y compris l’utilisation immédiate d’une oxygénothérapie douce et de médicaments renforçant les poumons, aident à réduire les risques de décès et les complications de santé majeures.
Les poumons des nourrissons pleinement développés sont recouverts à l’intérieur d’une substance appelée surfactant qui favorise la circulation continue de l’air et empêche les espaces d’air de s’effondrer. Les bébés nés très prématurément n’ont pas suffisamment de surfactant pour soutenir une respiration normale et ils sont très sensibles à l’effondrement des poumons. En plus de la prématurité, plusieurs autres facteurs peuvent contribuer au risque de développer un syndrome de détresse respiratoire néonatal. Le diabète chez la mère, les naissances multiples, l’accouchement par césarienne et les antécédents familiaux de complications néonatales peuvent tous augmenter la probabilité d’avoir un bébé avec des problèmes pulmonaires majeurs.
Les symptômes du syndrome de détresse respiratoire néonatale sont généralement perceptibles quelques minutes après l’accouchement. Le nourrisson a généralement une respiration très rapide et peu profonde et semble avoir du mal à chaque respiration. Il ou elle peut avoir une poitrine déprimée ou concave et une mollesse dans les extrémités. Si les niveaux d’oxygène sont très bas, il peut également y avoir une teinte bleue sur la peau et les lèvres.
La reconnaissance immédiate des symptômes et le traitement sont essentiels pour prévenir les complications mortelles. L’oxygène est fourni soit par un masque à pression positive continue, soit par un tube respiratoire inséré directement dans la gorge. Une fois la respiration quelque peu stabilisée, des tests sanguins et des examens d’imagerie peuvent être effectués pour déterminer les niveaux d’oxygène dans le sang et la gravité du développement pulmonaire prématuré. Une forme synthétique de surfactant peut être introduite dans les poumons pour les aider à se dilater et à conserver leur forme.
La plupart des nourrissons atteints du syndrome de détresse respiratoire néonatal doivent rester dans des unités de soins intensifs pendant plusieurs semaines sous surveillance constante. D’autres complications liées à la prématurité peuvent présenter des problèmes supplémentaires, comme un mauvais fonctionnement cardiaque ou rénal. Les survivants sont à risque de troubles du développement liés à des lésions cérébrales, à une mauvaise vision ou à une mauvaise vue et à un retard de croissance physique.
Certains cas de syndrome de détresse respiratoire néonatal peuvent être évités grâce à des soins prénataux experts. Si les médecins déterminent qu’il est probable qu’une mère accouchera prématurément, ils peuvent fournir à son fœtus en développement des corticostéroïdes qui favorisent un développement pulmonaire plus rapide. Une surveillance attentive dans les semaines précédant la date d’accouchement aide les médecins à déterminer la probabilité de complications pulmonaires afin qu’ils puissent être préparés à la naissance du bébé.