Le vécuronium est un médicament qu’un médecin peut utiliser pendant une intervention chirurgicale ou pour les patients de l’unité de soins intensifs (USI) pour forcer leurs muscles à se détendre. Ce médicament n’est administré que dans un cadre clinique où les médecins et les infirmières peuvent surveiller attentivement le patient jusqu’à ce que tout le médicament soit éliminé du système du patient. Avant la chirurgie, les patients doivent discuter de toute allergie médicamenteuse et des conditions sous-jacentes avec l’anesthésiste afin qu’il puisse résoudre tout conflit potentiel. Pour les patients de l’unité de soins intensifs qui peuvent ne pas être en mesure de communiquer, les membres de la famille et les amis doivent fournir autant d’informations que possible.
Ce médicament est une forme d’agent paralytique. Il agit en bloquant les signaux des nerfs vers les muscles afin qu’ils ne puissent pas bouger. Un médecin administrera le médicament par voie intraveineuse, en déterminant la posologie en fonction de l’état du patient et de la procédure. Les médecins peuvent opter pour un goutte-à-goutte continu pour limiter les mouvements musculaires du patient, ou une seule dose importante. Les patients atteints d’une maladie du foie mettent généralement plus de temps à se remettre du vécuronium car leur foie ne peut pas l’éliminer aussi rapidement.
En chirurgie, ce médicament fait partie des médicaments que l’équipe soignante utilise pour maintenir le patient fortement sous sédation ou endormi afin que le chirurgien puisse travailler en toute sécurité. L’utilisation du vécuronium permet à l’anesthésiste d’insérer un tube d’intubation endotrachéale pour fournir au patient un mélange approprié d’air et de gaz anesthésiques pendant la chirurgie. L’équipe chirurgicale surveille le patient pour détecter tout signe de détresse afin de pouvoir intervenir rapidement si nécessaire. Après la chirurgie, l’anesthésiste peut commencer à inverser les médicaments pour permettre au patient de se réveiller.
En milieu de soins intensifs, il est parfois nécessaire d’intuber un patient qui ne peut pas respirer de façon autonome. L’intubation est inconfortable et de nombreux patients combattront le tube, même s’ils ne sont pas complètement éveillés et conscients. Le vécuronium limite les mouvements musculaires pour empêcher le patient de retirer le tube et maintenir les voies respiratoires sécurisées. Le médecin peut ajuster la dose au fil du temps pour maintenir le patient sous la sédation la plus légère possible pour son confort.
Les personnes ayant des antécédents de problèmes neurologiques ou circulatoires peuvent ne pas être de bons candidats pour le vécuronium. Un médecin doit évaluer attentivement la situation et décider de la marche à suivre. Les patients qui éprouvent des difficultés à respirer ou à bouger leurs muscles après le vécuronium doivent alerter immédiatement un fournisseur de soins. Il est possible que le médicament ne soit pas complètement hors du système du patient et il pourrait y avoir un risque de crise respiratoire.