L’électionite est une affection qui affecte certains candidats politiques et citoyens lors de cycles électoraux prolongés. Cette condition se caractérise par un sentiment croissant de fatigue face à l’élection et aux enjeux, et une tendance à exprimer sa frustration face à la politique et aux médias. Le meilleur remède contre l’élection est une élection, qui mettra fin au cycle, bien que prendre quelques jours de repos sur les questions liées aux élections puisse aider les gens à se « recharger » afin qu’ils puissent passer le reste de l’élection.
Plusieurs choses conduisent à l’électionite. Le premier est une campagne prolongée. Les campagnes pour les grandes élections commencent des mois, voire des années avant la date prévue des élections, et elles peuvent être exténuantes. Pour les candidats, une campagne réussie peut nécessiter des déplacements constants, des discours et des réunions qui peuvent être très pénibles et aussi très stressants pour les membres de la famille. Les citoyens peuvent également se lasser de la campagne électorale, car les campagnes politiques sont suivies de très près par les médias, même à leurs débuts.
L’augmentation des dépenses de campagne y contribue également. Chaque année, les campagnes dépensent de plus en plus d’argent pour faire connaître les candidats, les mesures de vote et d’autres questions, créant une sorte de course aux armements dans laquelle l’opposition se sent obligée de dépenser également. Si, par exemple, un candidat diffuse des publicités télévisées neuf mois avant l’élection, l’opposition devra réagir afin d’atteindre les électeurs. En conséquence, une tempête de publicités de campagne apparaît dans les boîtes aux lettres, sur les écrans de télévision et dans les cours dans les mois précédant une élection, et l’exposition constante peut être fatigante.
Les médias contribuent également à l’élection, avec leur large couverture des élections et des questions connexes. Surtout dans les mois précédant une élection majeure, il peut sembler que la seule chose que les médias couvrent est l’élection, et certaines personnes considèrent cela comme une exagération électorale. Étant donné que les médias n’ont pas toujours de nouvelles de dernière minute à rapporter, la couverture se transforme en analyse pointilleuse et pointilleuse de chaque aspect de la campagne, et cela commence parfois même à ennuyer les commentateurs mêmes qui gèrent la couverture électorale.
Surtout pour les nouveaux électeurs et les candidats politiques novices, l’élection peut être vertigineuse. Il peut être difficile de passer au crible toutes les informations et tous les commentaires pour obtenir des données utiles sur les candidats et les problèmes qui pourraient être utilisés pour faire un choix éclairé. Certaines personnes peuvent en avoir tellement marre de se concentrer sur les élections qu’elles se déconnectent complètement, faisant des choix mal informés aux urnes ou décidant que voter n’en vaut même pas la peine.
Il existe des moyens de réduire le risque de développer une élection. Pour les citoyens, il peut être utile de fixer des limites spécifiques à la quantité de médias consommés. Par exemple, au lieu de vérifier constamment les sites d’information tout au long de la journée, les gens pourraient décider de s’asseoir une fois le matin et une fois le soir pour regarder les gros titres, et de réduire le nombre de sites et de journaux physiques lus, puisque le le contenu est souvent le même. Réduire le temps passé à regarder la télévision peut également aider, tout comme le fait de décider de choses spécifiques à écouter, comme les débats. Spécifier des « soirées sans élection » pour socialiser avec des amis est également une bonne idée.
Les candidats, malheureusement, sont souvent pris dans un piège qui les amène à développer une élection. Ils ne peuvent pas faire une pause dans la campagne, de peur que l’opposition ne profite de cette pause. Désigner spécifiquement des moments privés et des périodes de détente peut être une bonne idée. Par exemple, un candidat pourrait décider de faire une balade à vélo tous les matins pour réduire le stress, ou de réserver une période fixe chaque après-midi ou soirée pour du temps en famille.