Hyperhidrose est un terme médical utilisé pour décrire un patient qui transpire excessivement. Il s’agit d’une affection assez courante qui n’a généralement pas de cause sous-jacente importante ni d’entraîne de complications majeures pour la santé. Une personne peut simplement avoir des glandes sudoripares hyperactives dans les aisselles, sur la paume des mains ou ailleurs sur le corps. La condition peut souvent être corrigée avec des antisudorifiques sur ordonnance à haute résistance, des médicaments oraux ou des procédures cliniques ambulatoires, mais les cas graves peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour désactiver définitivement les glandes sudoripares.
La plupart des cas d’hyperhidrose n’ont pas de causes claires. La condition peut avoir une composante génétique basée sur des preuves de transpiration excessive dans les familles. Dans certains cas, certains médicaments, des changements majeurs dans la vie et le stress émotionnel peuvent déclencher des épisodes hyperhidrotiques temporaires. Une réaction hyperhidrotique peut parfois être le symptôme d’un trouble sous-jacent potentiellement grave. Il est donc important de consulter un médecin si une transpiration excessive survient soudainement ou devient un problème persistant.
Le traitement le plus courant pour les problèmes d’hyperhidrose des aisselles est un antisudorifique sur ordonnance contenant de l’hexahydrate de chlorure d’aluminium. Les médecins suggèrent généralement d’appliquer l’anti-transpirant tous les soirs pendant environ une semaine, et des traitements hebdomadaires uniques par la suite. Les molécules de chlorure d’aluminium aident à prévenir la transpiration en bloquant les pores ouverts de la peau. Les personnes qui ont les mains et les pieds particulièrement moites peuvent se voir prescrire des médicaments oraux appelés anticholinergiques, qui inhibent l’influx nerveux qui déclenchent normalement la production d’humidité par les glandes sudoripares. Il existe des risques de réactions allergiques et d’autres effets secondaires avec les médicaments oraux et les antisudorifiques topiques, et il est important de signaler toute réponse inhabituelle au médecin prescripteur pour s’assurer que des complications graves ne surviennent pas.
Les patients hyperhidrotiques qui ne répondent pas bien au traitement médical peuvent bénéficier d’injections de toxine botulique ou de procédures d’iontophorèse. La toxine botulique paralyse efficacement les nerfs conduisant à des glandes sudoripares hyperactives, réduisant ou arrêtant ainsi leur production. Un patient a généralement besoin de recevoir une nouvelle injection tous les trois à six mois pour obtenir des résultats durables. Une autre option clinique, l’iontophorèse, consiste à délivrer un courant électrique constant à une zone de peau affectée alors qu’elle est immergée dans l’eau. La procédure bloque censément l’activité des glandes sudoripares pendant au moins une journée à la fois, et les patients doivent souvent subir des traitements d’ionophorèse quotidiennement pendant plusieurs semaines pour obtenir des résultats optimaux.
Lorsque tous les autres traitements échouent, l’hyperhidrose peut être traitée chirurgicalement. Un chirurgien peut effectuer une opération appelée sympathectomie thoracique endoscopique pour sectionner les nerfs qui contrôlent l’activité des glandes sudoripares. La procédure est très efficace, généralement considérée comme sûre, et offre une solution permanente aux problèmes de transpiration excessive.