L’hépatite B est un virus qui attaque le foie, provoquant une inflammation et une maladie. On estime qu’environ 800 millions de personnes dans le monde sont infectées par le virus et que 300 autres millions sont porteurs. L’immunoglobuline de l’hépatite B est un traitement dérivé du plasma sanguin de donneurs qui ont des niveaux élevés d’anticorps de l’antigène de l’hépatite B. Il contient des immunoglobulines qui appartiennent à une classe spéciale d’anticorps capables de déclencher une puissante réaction immunitaire, empêchant ainsi l’infection après qu’une personne entre en contact avec du sang ou d’autres matières suspectées d’être infectées par le virus de l’hépatite B.
Bien qu’une personne puisse ne présenter aucun symptôme, il est toujours possible qu’elle transmette l’hépatite B à d’autres. Elle peut être transmise lors d’un contact sexuel avec un partenaire infecté, d’une mère infectée à son nouveau-né lors de l’accouchement, et par l’usage de drogues par voie intraveineuse, en particulier lors du partage d’aiguilles. Une infection à la suite d’un tatouage ou d’un perçage peut également survenir si les instruments utilisés n’ont pas été correctement stérilisés. Il peut également être transmis par des transfusions sanguines infectées et à la suite de blessures par piqûre d’aiguille.
L’immunoglobuline de l’hépatite B est normalement utilisée en association avec le vaccin contre l’hépatite B, qui incite également le système immunitaire de l’organisme à se protéger de toute exposition future au virus. La recherche a montré que la combinaison des deux est plus efficace que l’administration du vaccin contre l’hépatite B seul, car elle offre une couverture immédiate et une protection durable. L’immunoglobuline de l’hépatite B est fabriquée à partir de plasma sanguin humain, il existe donc un faible risque que des virus – pas seulement le virus de l’hépatite B – et d’autres maladies soient présents dans le produit et transmis au receveur. Pour réduire le risque que cela se produise, des contrôles et des protocoles stricts sont appliqués à la fabrication de l’immunoglobuline, et le produit est spécialement traité pour éliminer les virus tels que le VIH, l’hépatite B, l’hépatite C et l’hépatite A.
Un professionnel de la santé déterminera la quantité d’immunoglobuline anti-hépatite B nécessaire, et chaque personne peut réagir différemment à la même dose de médicament. L’immunoglobuline est injectée dans le muscle et une seule dose est généralement suffisante pour les personnes par ailleurs en bonne santé. Dans le cas des bébés nés de mères porteuses, la vaccination par l’immunoglobuline de l’hépatite B doit commencer dès que possible après l’accouchement et au plus tard 24 heures après la naissance. Si l’infection s’est déjà produite au moment de la vaccination, la multiplication du virus peut continuer, bien qu’une maladie grave et le développement du statut de porteur puissent être évités.