L’immunoglobuline intraveineuse (IgIV) est un composant spécifique du sang qui est regroupé à partir de centaines de donneurs de sang différents. Ce produit sanguin est délivré à un individu par un petit cathéter inséré dans une veine. Les immunoglobulines sont des protéines sanguines qui aident à combattre les infections. Ces protéines sont également appelées anticorps.
Dans un système immunitaire sain, les anticorps sont produits en réponse à des substances étrangères appelées antigènes. Ces antigènes peuvent être des bactéries ou des virus qui peuvent rendre un individu malade. Le corps peut développer un type spécifique d’anticorps qui ciblera et détruira la source de l’infection. L’immunoglobuline intraveineuse est utilisée lorsqu’un individu souffre d’un trouble qui interfère avec la réponse normale du système immunitaire.
Ce produit sanguin est un traitement efficace contre les maladies auto-immunes. Une maladie auto-immune survient lorsque le système immunitaire du corps est hyperactif et attaque ses propres cellules tissulaires saines. Les personnes atteintes d’une maladie auto-immune manquent d’un composant spécifique dans leur sang qui peut déterminer la différence entre les cellules tissulaires normales et une substance étrangère envahissante. L’immunoglobuline intraveineuse peut fournir à ces personnes le composant sanguin manquant pour aider à soulager les symptômes d’une maladie auto-immune.
L’IgIV est un traitement efficace de l’immunodéficience. Certaines personnes peuvent avoir un trouble qui empêche leur système immunitaire de fabriquer des anticorps en présence d’une infection. Si tous les autres traitements de ce trouble d’immunodéficience ont échoué, le médecin peut prescrire une immunoglobuline intraveineuse pour aider à remplacer les anticorps manquants. L’espoir est qu’une administration d’IgIV aidera le corps à combattre les infections existantes et futures.
Il existe quelques risques associés à l’immunoglobuline intraveineuse. Étant donné que les IgIV sont généralement administrées au moyen d’un petit cathéter inséré dans une veine, il existe un risque d’infection au site d’insertion. Il est courant de développer un mal de tête pendant ou peu après la perfusion. Ce mal de tête peut s’accompagner d’une raideur de la nuque et parfois de fièvre. Ces symptômes peuvent être prévenus en perfusant très lentement des immunoglobulines intraveineuses.
Lorsque l’immunoglobuline intraveineuse est administrée dans la veine, elle peut exercer une pression sur le cœur et les reins. Si une personne a des problèmes cardiaques ou rénaux, elle doit être étroitement surveillée pendant la perfusion. Certaines personnes peuvent développer une réaction allergique aux IgIV. Cette réaction allergique peut mettre la vie en danger et nécessiter une intervention médicale immédiate.
Le traitement par IgIV est généralement administré par cycles de cinq à six heures chacun. Pour ceux qui sont traités pour une infection ou un déficit immunitaire, ce traitement peut être administré toutes les trois à quatre semaines. Pour ceux qui reçoivent des IgIV pour le traitement d’une maladie auto-immune, elles peuvent être administrées cinq fois par mois pendant trois à six mois.