Sirsasana est une asana de yoga, ou l’une des postures possibles dans une pratique de yoga. On parle souvent de poirier soutenu, car la couronne de la tête repose sur le sol, mais est soutenue par les avant-bras, qui reposent de chaque côté de la tête avec les mains jointes derrière la tête. Sirsasana est une pose de yoga avancée que les praticiens doivent travailler ; il faut de la pratique pour pouvoir entrer dans la posture, puis il faut encore plus de pratique pour pouvoir s’y reposer. Cette posture présente de nombreux avantages physiques, mais elle peut également aider à stimuler le système nerveux, à soulager la dépression et même à traiter l’insomnie.
Quiconque tente le sirsasana pour la première fois devrait généralement le faire dans le cadre d’un cours de yoga ou avec un observateur à proximité pour l’aider si nécessaire. Il existe des moyens de travailler dans la position, comme utiliser une sangle ou le mur pour soutenir le corps, ou en ne soulevant que partiellement le corps dans la position. Cela aidera à travailler les groupes musculaires nécessaires de manière lente et sûre.
Généralement, la position est obtenue en s’agenouillant sur le sol et en ramenant la tête et les avant-bras vers le sol afin qu’ils soient dans la bonne position. Continuer à se pencher en avant, allonger la colonne vertébrale et engager les muscles des épaules, du haut des cuisses, aidera également à entrer dans le sirsasana. Finalement, il deviendra nécessaire de lever les jambes; il est recommandé aux praticiens de lever les deux jambes en un seul mouvement fluide.
Au début, il ne sera peut-être possible de tenir sirsasana que pendant quelques secondes. Avec la pratique, cependant, il deviendra possible de le tenir beaucoup plus longtemps. Il est important de sortir lentement de cette pose et de reposer la tête sur le sol pendant quelques instants avant de s’asseoir et éventuellement de se lever.
Certaines personnes ne devraient pas tenter le sirsasana. Les femmes enceintes ne doivent pas faire cette pose, ainsi que toute personne souffrant d’une blessure au cerveau ou aux yeux, ou d’une affection oculaire telle que le glaucome. Les personnes souffrant de blessures au cou ou à la colonne vertébrale, ou celles qui souffrent d’hypertension artérielle ou d’un rythme cardiaque irrégulier ne devraient pas non plus tenter cet asana. Pour les personnes qui n’ont aucune de ces considérations, cependant, le sirsasana peut être très bénéfique et peut aider à renforcer les muscles du haut des jambes, du dos et de l’abdomen, tout en bénéficiant à la santé et au bien-être en général.