L’administration intraveineuse de fluide implique la sélection de fluides appropriés et l’établissement d’une méthode d’administration pour les amener dans les veines du patient. Lors de la réception de liquides, les patients doivent également être surveillés pour détecter des signes de surcharge hydrique, qui peuvent survenir si les mauvais liquides sont administrés ou si l’administration n’est pas bien contrôlée. Donner des liquides est une réponse courante aux cas de choc et de déshydratation suspectée, et cela peut également être une routine pour préparer les patients à la chirurgie et les aider à récupérer. Un certain nombre de solutions différentes sont disponibles pour fournir un traitement adéquat.
Idéalement, les patients devraient prendre des liquides par voie orale. Cela peut ne pas être une option dans les cas où l’équilibre hydrique est extrêmement bas ou si le patient vomit. Les délivrer directement dans la circulation sanguine peut aider à stabiliser la tension artérielle et les électrolytes, mais il faut veiller à maintenir le patient en homéostasie. La distribution d’eau pure lors de l’administration de liquide intraveineux, par exemple, pourrait abaisser les sels dans le sang à un niveau dangereux et entraîner de graves complications pour le patient. Cela peut inclure une hernie cérébrale, car les cellules du cerveau peuvent gonfler avec de l’eau et se rompre.
Les solutions comprennent un mélange d’eau et d’une substance comme le sel ou le glucose. La concentration précise de la solution pour l’administration de fluide intraveineux peut dépendre des besoins du patient et peut être calculée par les prestataires de soins. Les patients en déshydratation sévère ou en état de choc à cause d’une perte de sang ont besoin d’une réhydratation mais celle-ci doit être équilibrée pour éviter les complications. Une solution standard comme Ringer lactate peut être utilisée comme base, et les prestataires de soins peuvent également ajouter des vitamines et des minéraux si cela est nécessaire.
Le processus commence par trouver un bon point d’injection, généralement dans le bras. Si le patient a une ligne intraveineuse existante, le fournisseur de soins peut être en mesure de s’y greffer avec les fluides intraveineux. Les cathéters insérés dans les lignes intraveineuses pour fournir un accès peuvent avoir plusieurs orifices uniquement pour cette éventualité. Une autre option consiste à placer une aiguille pour l’administration de liquide intraveineux, auquel cas le fournisseur de soins devra tamponner le bras, insérer soigneusement l’aiguille et la coller en place pour qu’elle ne bouge pas.
Au fur et à mesure que l’administration de liquide intraveineux se poursuit, les prestataires de soins peuvent ajuster le débit du goutte-à-goutte pour permettre au liquide de circuler dans tout le corps. S’il contient un médicament, il peut être important de l’administrer lentement sur une période de temps contrôlée. Les médicaments administrés trop rapidement peuvent entraîner des complications. Le sang du patient peut être prélevé périodiquement pour tester les niveaux de sodium et d’autres électrolytes afin de confirmer que le patient n’est pas surchargé de liquides.