L’éducation d’un politicien peut consister en un large éventail d’études et d’expériences, selon ses antécédents. Les dirigeants politiques émergent de divers aspects de la société qui convergent avec l’administration publique. Les formations peuvent consister en des diplômes en commerce, en droit, en économie, en histoire, en travail social et en administration publique. Que ce soit au collège ou par l’expérience, les politiciens acquièrent généralement une solide compréhension de l’élaboration des politiques publiques, du développement juridique, de l’administration publique ou commerciale, du leadership exécutif, du développement économique, de la sociologie, des sciences politiques et des affaires publiques. Les compétences recherchées comprennent à la fois la communication orale et écrite ainsi que des capacités de gestion et de leadership aiguisées.
Pour certains postes élus, un baccalauréat est essentiel à la formation d’un politicien, en particulier aux niveaux inférieurs du gouvernement. Beaucoup d’autres auront besoin d’une maîtrise pour se distinguer ou du moins pour rivaliser avec des opposants politiques à des niveaux supérieurs. De plus, un diplôme doit être dans une majeure pertinente pour l’administration publique. Ainsi, certains élus obtiendront une maîtrise en administration publique, tandis que d’autres opteront pour un doctorat en droit, une maîtrise en administration des affaires ou encore une maîtrise ès sciences en science politique. Quel que soit le diplôme obtenu, les politiciens doivent généralement démontrer une familiarité interdisciplinaire de tous les domaines de connaissance relevant de leur siège électoral.
Alors que l’éducation formelle est importante, tout comme dans de nombreux autres domaines, l’éducation d’un politicien n’a pas le plus de poids dans certaines juridictions électorales, alors que dans d’autres, elle est primordiale. Par exemple, aux États-Unis, les électeurs soutiennent souvent des candidats en qui ils ont confiance, qui peuvent motiver les électeurs et qui ont l’habitude de produire des actions dont les résultats correspondent au sentiment des électeurs. À Singapour, cependant, les candidats titulaires d’un doctorat dans leur domaine d’études reçoivent beaucoup plus d’attention que leurs homologues moins diplômés, en particulier les députés.
L’expérience est également un élément crucial de l’éducation d’un politicien. On s’attend généralement à ce que les candidats qui passent du secteur privé à des fonctions publiques aient occupé des postes de responsabilité qui reflètent étroitement le bureau pour lequel ils se présentent. Par exemple, le poste de président ou de premier ministre est souvent considéré comme similaire à la direction d’une multinationale. Ceux qui ont consacré leur carrière à la fonction publique devront généralement justifier d’une expérience réussie à des niveaux inférieurs de gouvernement. Le raisonnement sous-jacent à ces perceptions est que si l’éducation en classe est importante, elle ne remplace en aucun cas l’éducation obtenue au travail.