L’endométriose est une affection méconnue et souvent douloureuse qui touche les femmes. Causée par l’inflammation et la croissance anormale du tissu utérin, cette affection peut provoquer des douleurs intenses et l’infertilité si elle n’est pas traitée. Le diagnostic de l’endométriose est souvent difficile, car les symptômes peuvent ne pas toujours être présents et peuvent être masqués par d’autres problèmes. L’obtention d’un diagnostic implique souvent des tests ainsi que des examens physiques.
La condition survient lorsque le tissu utérin se développe à l’extérieur de l’utérus, comme sur les intestins ou la muqueuse pelvienne. Le premier symptôme est des crampes menstruelles sévères, qui peuvent être plusieurs fois pires que les crampes menstruelles régulières. Certaines femmes atteintes d’endométriose peuvent ne pas remarquer la maladie pendant des mois, voire des années, mais comme la douleur a tendance à s’aggraver avec la progression de l’endométriose, beaucoup commencent à chercher un traitement à mesure que la douleur augmente. D’autres symptômes courants comprennent les selles douloureuses, l’inconfort ou la douleur pendant les rapports sexuels et les saignements entre les règles.
Le diagnostic d’endométriose commence souvent par une visite chez un gynécologue généraliste ou un médecin. Les femmes peuvent signaler des difficultés à tomber enceinte ou l’un des symptômes liés à la douleur décrits ci-dessus. Les médecins peuvent d’abord effectuer un examen pelvien, qui implique un examen manuel de la région pelvienne. Ceci, malheureusement, est rarement efficace pour obtenir un diagnostic d’endométriose, car la condition peut n’être perceptible que si de gros kystes se forment dans la région pelvienne. Un examen pelvien peut cependant être utile pour exclure d’autres possibilités telles qu’une tumeur ou une croissance anormale.
Certains médecins peuvent demander un test supplémentaire appelé échographie, qui utilise des ondes sonores pour produire une représentation graphique de la région pelvienne, de l’utérus, des ovaires et du canal vaginal. Ce test est effectué de deux manières : un appareil externe qui peut produire des images lorsqu’il est déplacé à travers le bassin, ou un test intérieur qui obtient des images à partir d’un outil inséré dans le vagin. Ce test permet une meilleure vue de tous les kystes qui peuvent se développer à l’intérieur des régions associées à la maladie, mais n’est souvent pas suffisant pour poser un diagnostic d’endométriose.
Habituellement, la dernière étape d’un diagnostic d’endométriose est la chirurgie laparoscopique. Habituellement pratiquée sous anesthésie, la procédure peu invasive consiste à insérer un instrument étroit à travers une petite incision dans la région pelvienne. La chirurgie est parfois pratiquée en ambulatoire, bien que le patient ne puisse pas conduire par la suite. Ce test peut donner des résultats clairs quant à la météorologie de la condition existante et aux organes ou systèmes qu’elle nuit. Il peut également montrer la quantité de tissu cicatriciel présent à cause de la maladie, ce qui peut réduire la fertilité ou provoquer des crampes douloureuses.