Les conditions d’une politique de congé de maternité peuvent varier considérablement en fonction des lois en vigueur dans la région où l’entreprise opère ainsi que des besoins et de la culture de l’entreprise. Une politique typique de congé de maternité peut inclure des directives aux femmes enceintes quant au moment où elles doivent informer leur employeur de leur grossesse, la durée du congé de maternité payé et non payé, et le congé de paternité ou d’adoption pour les employées qui ne sont pas enceintes mais qui prévoient néanmoins d’accueillir une enfant dans leur maison. D’autres composantes d’une politique de congé de maternité peuvent inclure l’extension des avantages sociaux, en particulier celui de l’assurance maladie.
Tous les pays n’exigent pas des entreprises privées, ou même des agences gouvernementales, qu’elles accordent un congé de maternité ou parental aux employés. Dans les pays qui n’imposent pas le congé de maternité, une politique de congé de maternité peut être établie sur une base volontaire par les entreprises qui souhaitent fournir une forme d’aménagement à leurs employées. Dans des pays comme les États-Unis où toutes les entreprises ne sont pas tenues d’accorder un congé de maternité, il peut encore y avoir des lois qui exigent que certaines entreprises accordent aux employés un certain nombre de congés sans solde afin de faire face à des circonstances personnelles qui doivent être prises en compte dans l’élaboration d’une politique de congé de maternité. D’autres considérations juridiques peuvent inclure les lois existantes sur la discrimination fondée sur le sexe ou le handicap. Les lois anti-discrimination peuvent interdire à un employeur d’élaborer une politique de congé de maternité qui n’accorde un congé de garde d’enfant qu’aux femmes sans offrir une possibilité similaire de congé de garde d’enfant aux hommes.
Une politique de congé de maternité peut spécifier le nombre de semaines pendant lesquelles une femme peut s’absenter du travail en raison de l’accouchement. Par exemple, une femme peut être autorisée, en vertu de sa politique de congé de maternité, à s’absenter du travail pendant les dernières semaines de sa grossesse ainsi que pendant la période post-partum. En fonction de son contrat de travail, qui peut être négocié par l’intermédiaire d’un syndicat, elle peut également avoir droit à un certain temps rémunéré ou non pour s’occuper de ses enfants. De même, les employés masculins dont les épouses ou partenaires attendent un bébé peuvent également avoir droit à des congés payés ou non payés. De plus, les salariés qui envisagent d’adopter un enfant peuvent bénéficier d’un temps d’arrêt de travail afin de faciliter l’adoption et de consacrer du temps à s’occuper de leur nouvel enfant. Ces politiques peuvent également exiger que les employés utilisent une partie ou la totalité de leurs congés ou congés de maladie existants pendant qu’ils prennent un congé de maternité, d’adoption ou de paternité.