Une loi sur la protection contre le viol fait référence à une loi protégeant les femmes qui ont allégué un viol pour que certains détails de leur vie soient évoqués en audience publique par des avocats de la défense, ou il peut s’agir d’une loi qui garde les femmes anonymes dans la presse si elles prétendent avoir été violées. Ces deux lois sont un moyen d’éviter la revictimisation de la victime de viol. L’un suggère que le comportement privé ou sexuel d’une femme avant le viol n’intéresse pas les tribunaux, et l’autre suggère que la femme qui fait cette réclamation a droit à la confidentialité dans les médias, si elle le souhaite, à ne pas rendre publique son allégation. Cet article utilise le genre et le pronom féminins, mais les hommes peuvent être violés et les lois anti-viol peuvent également les protéger.
Dans quelle mesure et dans quelle mesure une loi de protection contre le viol du premier type fonctionne, varie. Certains suggèrent que lorsque la question est le consentement et si l’accusé fait valoir que le consentement a été donné ou était ambigu, certains faits sexuels concernant la victime présumée du viol devraient être recevables par un tribunal, et ils peuvent l’être dans certains cas. Par exemple, une femme alléguant un viol avec une histoire d’aventures sexuelles d’un soir pourrait mentir et les antécédents sexuels pourraient en faire partie. Les avocats peuvent considérer qu’une loi sur la protection contre le viol peut potentiellement avantager l’accusateur, car ils ne peuvent pas établir un modèle de comportement suggérant la fiabilité de l’accusateur sur la question ou le consentement.
Le revers de la médaille, et une chose que la loi sur la protection contre le viol tente de fournir aux femmes, est d’éviter les enquêtes sur la sexualité lorsque des choses comme le consentement ne sont certainement pas un problème. Peu importe comment une femme s’habille, avec qui elle a déjà couché, ou si elle a eu des penchants sexuels choquants, si elle a été violée avec force physique ou menace manifeste de mort. Pendant de nombreuses années au tribunal, même si une femme a été violée sous la menace d’une arme à feu, elle pourrait avoir à endurer chaque détail privé de sa vie raconté devant le tribunal. Des lois pour empêcher cela, quels que soient les détails du viol, ont été recherchées.
Ce que l’on peut dire de toute loi individuelle sur la protection contre le viol, c’est qu’elle est généralement rédigée au niveau de l’État ou de la région. Cela signifie que le degré de protection dépend de la zone grise de chaque loi et de chaque emplacement. Les protections individuelles offertes aux victimes varient.
Il en va de même pour toute loi sur le bouclier anti-viol offrant la confidentialité des médias. La norme consistant à garder le nom d’une victime de viol hors des journaux peut être gardée par certains journalistes et peut être légalement requise. Certaines lois interdisant de nommer une victime de viol ont été contestées dans certaines régions et invalidées comme violant les droits de l’accusé ou la liberté de la presse. De nombreux journaux locaux n’impriment pas les noms des victimes, mais cela change radicalement si une affaire est très médiatisée. Il est difficile de protéger l’accusateur dans ces cas, puis de le protéger de tout type de journalisme d’investigation. Bien que bien intentionnées, les lois de protection contre le viol inhibant la couverture médiatique fonctionnent rarement dans les cas très médiatisés.