Parfois appelé dépense périodique, un coût périodique est tout type de dépense liée à une période ou à une période spécifique plutôt qu’au volume réel des ventes de produits générées. En règle générale, cela comprend toutes les dépenses de vente ainsi que les dépenses administratives générales engagées pendant cette période et imputées sur les revenus générés ou perçus pour cette même période. Souvent, un coût périodique est comptabilisé de la même manière qu’une dépense fixe, même si le montant d’un coût récurrent changera au cours d’une période à venir.
L’évaluation du coût de la période associée à un laps de temps donné est importante pour tout type d’effort commercial. Cela permet de déterminer rapidement si les revenus générés ou perçus au cours d’une période donnée sont suffisants pour gérer les coûts d’exploitation de l’entreprise d’une manière qui minimise le puisage dans les fonds de réserve ou les frais de retard ou les frais sur les dettes en souffrance. Lorsque le coût de la période est suffisamment supérieur aux revenus réels, cela peut signifier que l’entreprise doit repenser ses stratégies de facturation ou apporter des modifications à la manière dont elle structure l’encours de la dette.
De nombreuses entreprises ont tendance à lier le coût de la période aux revenus perçus plutôt qu’aux revenus générés au cours de la même période. En effet, les revenus générés au cours de la période peuvent ou non être réellement réalisés dans ce laps de temps. Par exemple, un client peut passer une commande importante le premier jour d’un mois civil, mais ne verser le paiement de cette commande que le mois suivant. Si la période considérée est un mois calendaire, ces revenus générés ne contribuent pas à compenser les coûts puisqu’ils ne sont effectivement reçus ou encaissés que le mois suivant.
En évaluant le coût de la période, les entreprises peuvent souvent déterminer si leurs pratiques opérationnelles actuelles font réellement avancer l’entreprise vers ses objectifs, ou s’il est nécessaire de faire quelques ajustements dans la façon dont l’entreprise fonctionne. Par exemple, un montant défavorable des coûts de période peut signifier que l’entreprise doit apporter des changements dans la façon dont elle gère le processus de production ou commande les matières premières, ou peut-être même dans la façon dont elle finance les efforts du service commercial. Le suivi du coût de la période permet d’organiser les finances de manière à ce que la trésorerie habituelle soit suffisante pour maintenir l’entreprise stable et capable de continuer à fonctionner de façon bénéficiaire dans le futur. De nombreuses entreprises évalueront le coût de la période au moins une fois par mois, une stratégie qui peut souvent permettre de gérer les dépenses et les revenus avant qu’un petit problème n’ait un impact négatif sur l’ensemble des opérations.