Qu’est-ce qu’un dispositif d’assistance ventriculaire ?

Un dispositif d’assistance ventriculaire (VAD) est un dispositif médical qui prend le relais d’un cœur affaibli pour pomper le sang. Ces dispositifs déplacent le sang d’un ou des deux ventricules du cœur vers l’aorte ou une artère majeure. Le type le plus courant est un dispositif d’assistance ventriculaire gauche (LVAD), mais il est également possible de voir des RVAD qui gèrent le ventricule droit et des BiVAD qui pompent pour les deux ventricules. La connexion d’un dispositif d’assistance ventriculaire est une intervention chirurgicale qui nécessite les compétences d’un chirurgien cardiothoracique.

Il existe trois raisons principales pour lesquelles un médecin peut recommander à un patient d’envisager l’utilisation de l’un de ces dispositifs. Les patients en attente d’une greffe reçoivent parfois un dispositif d’assistance ventriculaire pour gérer le pompage de leur cœur pendant qu’ils attendent, par crainte que le cœur ne tombe en panne avant qu’un organe de greffe approprié ne soit disponible. Ces dispositifs peuvent également être utilisés comme un « pont vers la récupération » pour soutenir le cœur d’un patient pendant sa convalescence, dans le but de sevrer le dispositif d’assistance ventriculaire et de permettre au cœur de fonctionner de manière indépendante.

Enfin, certains patients ne sont pas de bons candidats à la greffe, mais ont un cœur gravement affaibli. Ces patients mourraient sans dispositif d’assistance ventriculaire et un dispositif pourrait être implanté dans une approche connue sous le nom de « thérapie de destination » pour assurer le confort du patient. Le dispositif peut améliorer la qualité de vie, ainsi que donner au patient plus de temps avant que le cœur ne tombe finalement en panne et que le dispositif d’assistance ventriculaire ne soit plus en mesure de faire le travail.

Des pompes à débit continu et à débit pulsé sont toutes deux disponibles. Un chirurgien peut discuter des options de pompe et de placement avec le patient avant la procédure. Le jour de la chirurgie, le patient sera placé sous anesthésie générale afin que le chirurgien puisse placer la pompe, la batterie, les tubulures et les sondes. Une fois le dispositif d’assistance ventriculaire en place, le patient peut être amené en convalescence et autorisé à se réveiller.

Les risques de ces procédures comprennent les caillots sanguins itinérants, les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les infections. Les patients peuvent également mal réagir à l’anesthésie, surtout s’ils sont en mauvaise santé et que leur cœur et leurs poumons sont déjà en difficulté. Travailler avec une équipe chirurgicale qualifiée peut réduire les risques et les patients peuvent également bénéficier d’un séjour dans un hôpital ou une clinique avec des installations conçues spécifiquement pour les patients cardiaques. Des cliniciens expérimentés peuvent identifier les signes avant-coureurs de complications et intervenir rapidement.