Une prise en pension est un type d’accord de rachat qui offre au vendeur la possibilité de racheter l’actif vendu à un acheteur, généralement à un prix spécifique et dans un délai défini dans les termes de l’accord. Les contacts de ce type sont généralement considérés comme un instrument du marché monétaire et sont parfois utilisés comme un moyen de générer des capitaux pour faire face à certains types de dettes urgentes. Une fois la dette acquittée et le vendeur en mesure d’obtenir d’autres financements, l’actif vendu dans le cadre de la prise en pension peut être racheté, permettant au propriétaire d’origine d’utiliser à nouveau l’actif comme il l’entend.
L’une des applications les plus courantes d’une opération de prise en pension concerne la levée de capitaux qui est nécessaire le plus tôt possible. Dans ce scénario, une entreprise peut choisir de vendre un actif non essentiel à un acheteur afin de générer des revenus pouvant être utilisés pour s’acquitter d’une dette pressante. Dans le cadre des conditions générales de vente, l’acheteur s’engage à revendre l’actif au propriétaire d’origine à la date ou à la date indiquée dans les conditions contractuelles. En règle générale, le prix de ce type de mise en pension est également identifié dans les dispositions, ce prix étant souvent légèrement supérieur au prix initialement payé par l’acheteur pour l’achat de l’actif. Cet arrangement permet à l’entreprise de rembourser la dette et éventuellement de racheter l’actif à un coût inférieur à celui de contracter un prêt commercial ou d’utiliser une ligne de crédit commerciale, et d’engager des frais d’intérêt qui doivent être remboursés avec le principal.
Une autre application d’une prise en pension concerne la vente et le rachat de titres négociés sur le marché libre. Ici, l’objectif est souvent de vendre les titres tout en conservant un engagement de racheter ces mêmes titres à une date précise dans le futur. L’espoir du vendeur est que, dans l’intervalle, ces titres connaîtront une baisse temporaire, leur permettant d’être rachetés à un taux inférieur. En supposant que les titres devraient recommencer à augmenter en valeur après la fin de la partie pension de la transaction, l’investisseur est susceptible de réaliser un bon retour sur l’arrangement.
Un accord de prise en pension comporte un certain degré de risque, surtout si l’opération implique la vente de titres volatils. Si les titres concernés ne perdent pas de valeur au cours de la période entre la vente initiale et la date de rachat, le propriétaire initial pourrait subir une perte. De plus, si les titres rachetés ne se rétablissent pas et continuent de perdre de la valeur, une perte est également créée. Pour cette raison, l’utilisation de titres dans le cadre d’une stratégie de prise en pension nécessite de comprendre le potentiel de ces options, de projeter avec précision leur mouvement futur et d’organiser les termes de l’accord de mise en pension pour produire le résultat souhaité.