Un produit de base est tout type de produit qui est cultivé plutôt qu’exploité. Quelques exemples de produits de base comprennent le sucre, le soja, le café, le blé ou les fruits. Cela contraste avec les matières premières dures, qui sont généralement des produits comme le charbon ou les métaux précieux qui sont extraits de la terre plutôt que cultivés. Le commerce des matières premières représente une part importante du marché des matières premières, notamment en termes de création et d’émission de contrats à terme.
Contrairement à d’autres types de produits de base, un produit de base est généralement quelque chose qui est totalement consommé, plutôt que renouvelé d’une manière ou d’une autre. Par exemple, l’or et d’autres métaux peuvent être recyclés au fil du temps sous de nouvelles formes. En revanche, une fois que le blé est cultivé, vendu et consommé, il n’existe plus et ne peut plus être utilisé pour générer des revenus continus. Un investisseur doit acheter plus de blé pour répéter le cycle et tirer plus de profit de son activité.
Le trading à terme est très courant avec une matière première souple. En règle générale, les producteurs de maïs, de soja ou d’autres produits similaires s’engagent à vendre leurs récoltes avant qu’elles ne soient réellement prêtes à être récoltées. Cela permet aux producteurs de verrouiller les prix qu’ils peuvent obtenir pour leurs cultures, ce qui permet de projeter le montant des bénéfices qu’ils recevront une fois les cultures récoltées et transférées à l’acheteur. Dans le même temps, les investisseurs qui soupçonnent que la matière première en question vaudra plus au moment de la récolte qu’à la date actuelle peuvent bénéficier du contrat à terme. Acheter au prix le plus bas offert aujourd’hui, maintenir le contrat jusqu’à ce que les récoltes soient récoltées, puis vendre les récoltes au prix du marché plus élevé peut générer un rendement important, en supposant que le marché se comporte conformément aux attentes.
Les investisseurs assument un certain degré de risque lorsqu’ils investissent dans une matière première via un contrat à terme. Si la demande pour le produit évolue dans une direction qui n’est pas prévue par l’investisseur, il y a une chance de perdre de l’argent plutôt que de faire un profit. Pour cette raison, les investisseurs en matières premières ont tendance à examiner de près tous les facteurs qui pourraient avoir un effet négatif sur le prix d’une matière première donnée à ou près de la date spécifiée dans le contrat. Il s’agit notamment de permettre des changements dans la demande des consommateurs, des conditions météorologiques défavorables qui entraînent l’échec des récoltes, des changements technologiques qui affectent l’utilisation de la récolte dans différents types de produits emballés, ou une surabondance de la marchandise sur le marché qui fait effectivement baisser les prix.