Un taux d’activité reflète le pourcentage de personnes en âge de travailler qui travaillent ou qui cherchent du travail. Ces taux excluent les personnes qui ne veulent pas travailler ou qui sont empêchées de travailler en raison de circonstances telles que le statut d’immigrant ou le handicap. Le taux de participation fluctue au fil du temps et peut être utilisé pour recueillir des informations sur les tendances générales de l’emploi, ainsi que sur les tendances sociales plus larges. Par exemple, le taux chez les femmes est en hausse depuis la fin des années 1940, reflétant le fait que de plus en plus de femmes veulent être sur le marché du travail.
La mesure la plus élémentaire du taux d’activité porte simplement sur toutes les personnes considérées comme étant en âge de travailler. Classiquement, cela inclut les personnes âgées de 16 à 64 ans. Cependant, il peut être plus significatif de ventiler le taux de participation pour des données démographiques spécifiques. L’âge, le sexe et la race peuvent tous être des facteurs et l’examen du taux de participation dans différents groupes peut fournir des informations utiles et clés pour les personnes qui souhaitent en savoir plus sur les tendances sociales.
Un problème qui survient souvent pendant les périodes de récession prolongée est que le taux d’activité baisse, en même temps que l’emploi. Dans un premier temps, les personnes qui perdent leur emploi continuent de chercher du travail. Au fil du temps, ils peuvent devenir ce qu’on appelle des « travailleurs découragés », des personnes qui ne cherchent plus de travail parce qu’elles pensent qu’il n’y en a pas. Les récessions peuvent également amener les gens à modifier leur mode de vie. par exemple, si une personne dans un ménage biparental perd son emploi, cette personne peut décider de rester à la maison et de s’occuper des enfants, plutôt que d’essayer de rester sur le marché du travail.
Afin de collecter des informations sur le taux de participation, les statisticiens ont besoin de données démographiques précises, de données des employeurs et de réponses à des enquêtes sur l’emploi et les attitudes à l’égard de l’emploi. Les organismes gouvernementaux utilisent des enquêtes continues pour recueillir et mettre à jour ces informations, en les gardant aussi à jour que possible pour générer des statistiques significatives. Les organisations intéressées par le taux de participation peuvent également mener leurs propres enquêtes, en particulier si elles souhaitent collecter des données pour une population spécifique et souhaitent avoir plus de contrôle sur le processus de collecte des données.
Il peut être important d’examiner cette statistique lorsque l’on examine les tendances de l’emploi. Par exemple, si le chômage se maintient dans un pays, ce n’est peut-être pas parce que le nombre de personnes employées reste constant. Cela pourrait être le résultat d’une baisse du taux d’activité, combinée à une hausse du chômage qui aurait pour effet net de suggérer qu’un même nombre de personnes qui veulent travailler sont en mesure de trouver du travail.