Un trouble d’apprentissage profond survient lorsque la capacité intellectuelle d’un individu et ses capacités d’adaptation ou de vie sont sévèrement limitées. Cela peut accompagner une déficience intellectuelle qui provoque des symptômes physiques distincts, ou l’aspect cognitif peut se présenter seul. Les personnes atteintes de ces handicaps graves sont incapables de prendre soin d’elles-mêmes et manquent souvent des occasions d’interagir avec d’autres personnes de manière significative.
Les conditions médicales telles que la paralysie cérébrale (PC) incluent parfois une atteinte cérébrale qui peut entraîner un trouble d’apprentissage profond. De nombreuses personnes atteintes de PC ont un cerveau qui fonctionne parfaitement normalement, et seules leur mobilité et leur coordination sont affectées. L’autisme est un autre problème souvent accompagné d’un profond trouble d’apprentissage. Bien que les troubles neurologiques et les anomalies chromosomiques comme le syndrome de Down soient souvent liés à une déficience intellectuelle, ils peuvent également être causés par une négligence grave.
Les enfants atteignent des étapes de développement distinctes à mesure qu’ils grandissent. Alors que certains enfants arrivent plus tard à certains pour diverses raisons, la plupart des étapes sont systématiquement observées aux mêmes âges. Des jalons retardés tels que la parole, la mémoire et les compétences sociales ou de soins personnels, ainsi que des problèmes physiques, peuvent signaler un possible trouble d’apprentissage profond. Bien qu’aucun parent ne veuille entendre ce diagnostic, l’intervention précoce offre les meilleures options pour le traitement des affections physiques et le soutien familial.
Le quotient intellectuel (QI) n’est qu’un des outils utilisés pour évaluer les personnes potentiellement handicapées. Généralement, un score de QI inférieur à 70 indique un certain degré de retard mental. Les personnes qui s’inscrivent moins de 20 ans sont considérées comme ayant un trouble d’apprentissage profond. Les limitations sévères dans au moins deux aspects du fonctionnement social et adaptatif sont également prises en compte lors de la recherche d’un diagnostic. Ces conditions ont généralement un début précoce et ne sont pas curables.
De nombreuses personnes ayant un trouble d’apprentissage profond sont incapables de vivre seules, même à l’âge adulte. Ils peuvent avoir besoin d’aide pour se nourrir, s’habiller, aller aux toilettes et ne pourront pas occuper un emploi. Les soins de longue durée peuvent être coûteux si la personne est placée dans un établissement de soins, bien qu’ils puissent parfois être fournis par des membres de la famille. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, une technique appelée interaction intensive a montré de bons résultats en aidant les personnes autistes et handicapées mentales à devenir plus à l’aise pour communiquer avec leurs soignants et les autres. Les programmes aident les soignants et les enseignants à apprendre comment mettre en œuvre la technique afin qu’ils puissent mieux comprendre et interagir avec leurs charges.
Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle que les personnes ayant des troubles d’apprentissage ont commencé à être mieux intégrées dans les écoles et la société en général. Dans les premières années, les familles gardaient les enfants handicapés à la maison, où ils n’avaient souvent aucune possibilité d’interagir avec les autres. Les agences gouvernementales et privées à but non lucratif et à but lucratif ont mis en place des programmes qui enseignent aux personnes handicapées les compétences de vie. Certains offrent des services de garde pour ceux qui ne peuvent pas participer, afin de permettre aux soignants de travailler. L’élimination de la ségrégation sociale, ainsi que les changements de terminologie, ont donné aux personnes ayant un trouble d’apprentissage profond une chance de faire partie de la société.