La démarche décrit le mouvement de tout animal lorsqu’il se déplace sur le terrain, qu’il marche, coure, rampe ou sautille. La démarche humaine fait référence aux schémas normaux présentés par les humains, généralement en marchant ou en courant dans une posture droite. Les schémas de marche peuvent être décrits par la durée et le schéma des pas pendant la locomotion, la vitesse de la locomotion et l’utilisation d’énergie requise par le corps pendant l’activité. En règle générale, la démarche ne fait référence qu’au mouvement sur un sol solide et n’est pas utilisée pour décrire le mouvement des animaux pendant qu’ils nagent ou volent.
La démarche humaine est un ensemble complexe d’activités coordonnées impliquant à la fois des systèmes corporels volontaires et involontaires. Le cerveau, les nerfs, les muscles et les os travaillent tous ensemble afin que l’équilibre et la stabilité du corps soient maintenus tandis que le poids du corps est continuellement déplacé entre le pied gauche et le pied droit. Les muscles doivent se contracter et s’allonger dans une séquence précise pour maintenir un mouvement vers l’avant régulier et régulier. Des repères visuels sont également incorporés car le corps doit détecter et modifier sa démarche en réponse aux changements du substrat, comme un trottoir au bord d’une rue ou une plaque de glace sur le trottoir. Les médecins et les scientifiques étudient la démarche humaine normale afin d’avoir une base de référence pour diagnostiquer et interpréter les modèles de démarche humaine anormale.
Des anomalies dans les modèles de démarche humaine peuvent indiquer un certain nombre de problèmes médicaux sous-jacents; Parce que de nombreux systèmes corporels sont impliqués, un médecin qualifié peut avoir une bonne idée des tests à prescrire simplement en observant le patient marcher. Des blessures mineures aux pieds, aux jambes ou aux hanches modifieront la démarche d’une personne, et une boiterie ou une faveur évidente du membre blessé sera apparente. Les problèmes de colonne vertébrale tels que la scoliose ou la hernie discale peuvent également modifier la façon dont une personne marche en modifiant l’alignement du corps, ainsi qu’en affectant la fonction des nerfs des jambes et des pieds. Toute déformation des os, des muscles et des articulations du bas du corps sera également apparente dans la démarche de la personne et dans la façon dont le corps compense la déformation.
Des modèles de démarche modifiés peuvent indiquer des conditions plus graves telles que la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la dystrophie musculaire, une tumeur au cerveau, un accident vasculaire cérébral et d’autres types de lésions cérébrales. Des anomalies spécifiques de la marche ont été observées et classées selon leurs causes sous-jacentes. Une démarche en ciseaux, lorsque les genoux et les jambes se croisent pendant la marche, peut indiquer une paralysie cérébrale, tandis qu’une démarche spastique ou raide peut indiquer une éventuelle tumeur au cerveau ou un accident vasculaire cérébral. La démarche propulsive, dans laquelle la personne marche courbée vers l’avant, la tête baissée, peut indiquer une exposition à des toxines environnementales, la maladie de Parkinson ou des réactions à certains médicaments.
L’observation de la marche est rarement utilisée comme seul test de diagnostic pour n’importe quelle condition. Les anomalies de la marche sont généralement considérées en combinaison avec un examen des antécédents médicaux du patient, des antécédents familiaux et de l’apparition d’autres symptômes. Les modèles de démarche d’une personne, lorsqu’ils sont interprétés correctement, peuvent donner au médecin des indices subtils mais précieux et, dans certains cas, accélérer le processus de diagnostic des problèmes sous-jacents et le début du processus de traitement.
Le traitement des anomalies de la marche inclura évidemment le traitement de toutes les affections sous-jacentes, comme dans le cas de la neuropathie diabétique ou des lésions cérébrales. La physiothérapie est souvent prescrite pour renforcer et entraîner les muscles des membres inférieurs et pour aider le patient à réapprendre la coordination et l’équilibre nécessaires à la marche. Des chaussures spéciales, des orthèses pour les jambes et d’autres orthèses peuvent être utilisées pour assurer la stabilité pendant la marche, et des cannes ou des déambulateurs peuvent être utiles aux patients qui éprouvent des problèmes d’équilibre.