Un visa J1 permet aux citoyens étrangers éligibles de résider temporairement aux États-Unis à des fins de travail ou d’études. À l’expiration du visa, de nombreux titulaires de J1 choisissent de prolonger leur séjour aux États-Unis en demandant un visa de travail non immigrant ou un statut de résident permanent. Conformément à la loi américaine sur l’immigration et la naturalisation, certains titulaires de J1 ne peuvent toutefois pas améliorer leur statut de visa jusqu’à ce qu’ils soient retournés dans leur pays d’origine pendant une période d’au moins deux ans. La dérogation J1 permet aux candidats approuvés de contourner cette disposition de résidence étrangère de deux ans et de rester aux États-Unis. Il existe cinq catégories de dérogation J1, et un candidat doit satisfaire à tous les critères nécessaires dans sa catégorie pour bénéficier d’une dérogation.
Le premier type de renonciation J1 est appelé renonciation sans objection. Ceux qui demandent ce type de dérogation doivent obtenir une déclaration de leur pays d’origine indiquant que le pays n’a aucune objection à ce que le demandeur reste aux États-Unis. Cette dispense est particulièrement pertinente pour les candidats dont les visas J1 leur ont permis de se rendre aux États-Unis pour obtenir une formation dans un domaine hautement spécialisé, dans l’espoir qu’ils ramèneraient plus tard cette formation dans leur pays d’origine.
La dérogation de l’agence gouvernementale américaine intéressée (IGA) est également possible. Ce type de dérogation est accordé aux candidats dont la présence continue aux États-Unis a été jugée potentiellement bénéfique pour une agence gouvernementale. Par exemple, une personne ayant des connaissances très avancées dans le domaine des énergies renouvelables peut se voir accorder une dérogation J1 afin qu’il puisse travailler pour le Département américain de l’énergie.
La dérogation du Département de la santé de l’État est quelque peu similaire à la dérogation IGA. Cette dérogation est accordée aux professionnels de la santé étrangers qui peuvent occuper des postes de soins de santé pour lesquels il existe actuellement une pénurie de professionnels aux États-Unis. Afin de se qualifier pour ce type de dérogation J1, le candidat doit s’être vu offrir un poste éligible à temps plein et doit avoir utilisé sa période J1 pour poursuivre une formation médicale.
Les personnes susceptibles d’être confrontées à des persécutions religieuses, raciales ou politiques à leur retour dans leur pays d’origine peuvent être éligibles à une dérogation à la peur de la persécution. Un demandeur de ce type de dérogation J1 doit soumettre son dossier aux services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (CIS). Le CIS examine ensuite le dossier pour déterminer si la crainte de persécution du demandeur est fondée.
Enfin, certains titulaires de J1 peuvent être éligibles à une dérogation pour difficultés exceptionnelles. Ce type de dérogation est accordé à ceux dont l’absence des États-Unis causerait des difficultés démontrables à un conjoint ou à un enfant qui a été laissé derrière et qui est citoyen ou résident légal du pays. Il est important de noter que la séparation familiale seule n’est pas considérée comme un motif suffisant pour l’octroi d’une dérogation.
Demander une dérogation J1 peut être un processus rapide, coûteux et compliqué. Pour accélérer la procédure, les candidats doivent s’assurer que tous les documents et frais sont correctement déposés et qu’aucune exigence en matière d’immigration n’a été violée en attendant une dérogation. Certains candidats choisissent d’obtenir l’aide d’un avocat spécialisé en immigration au cours de ce processus pour s’assurer que toutes les étapes nécessaires sont suivies.