Une hémorragie cérébrale est un type d’accident vasculaire cérébral qui provoque des saignements dans le cerveau et la mort de certaines cellules cérébrales. Ces hémorragies peuvent survenir dans différentes parties du cerveau, bien que certaines zones du cerveau soient plus sensibles que d’autres. Dans de nombreux cas, les hémorragies cérébrales peuvent être traitées, mais elles sont parfois si soudaines et graves qu’une mort quasi instantanée peut survenir. Le traitement dépend de la localisation de l’hémorragie cérébrale et de sa gravité, mais peut inclure une intervention chirurgicale et une radiothérapie. Bien que les hémorragies cérébrales ne soient pas liées à l’âge, elles surviennent rarement chez les enfants.
Quatre types d’hémorragies cérébrales représentent la majorité de tous les cas. Les hémorragies intracérébrales sont considérées comme les plus courantes, et ce sont des hémorragies qui se produisent à l’intérieur du cerveau lui-même. Une hémorragie épidurale décrit un saignement qui se produit entre l’extérieur du cerveau et le crâne. Le revêtement du cerveau se compose de plusieurs couches de tissu appelées méninges, et lorsque les hémorragies se produisent dans ces couches, on parle d’hémorragie sous-durale. Les hémorragies sous-arachnoïdiennes sont des hémorragies cérébrales qui se produisent entre le cerveau et les méninges qui l’entourent.
Parfois, une hémorragie cérébrale peut être mieux traitée par une intervention chirurgicale immédiate. Cela dépend généralement de l’emplacement et de la gravité du saignement et est souvent considéré comme une mesure vitale. Souvent, cependant, les médecins peuvent adopter une approche plus mesurée en utilisant des traitements moins invasifs tels que la radiothérapie. La thérapie radiologique consiste généralement à insérer un cathéter pour fermer les artères ou les vaisseaux qui saignent. Lorsque cela est possible, les médecins peuvent opter pour la radiothérapie, qui utilise des faisceaux de rayonnement pour arrêter le saignement.
N’importe qui peut avoir une hémorragie cérébrale, mais certains groupes de personnes sont plus à risque. Ces groupes comprennent les personnes qui souffrent d’hypertension artérielle et les personnes qui fument. De plus, la cocaïne et d’autres types de drogues stimulantes peuvent également provoquer une hémorragie cérébrale. Parfois, une hémorragie cérébrale peut être le résultat de certains troubles génétiques associés au système circulatoire.
La recherche semble indiquer que les saignements dans le cerveau surviennent plus souvent chez les femmes que chez les hommes, et un lien possible entre les hémorragies cérébrales et les contraceptifs oraux peut être un facteur. Certaines études montrent que les contraceptifs oraux peuvent exposer les femmes à un risque élevé d’anévrismes. Les anévrismes sont des parties affaiblies d’un vaisseau sanguin ou d’une artère qui provoquent parfois leur rupture. Lorsque les vaisseaux rompus se trouvent dans le cerveau ou les tissus environnants, cela peut provoquer une hémorragie cérébrale.