Une IRM cérébrale avec contraste est une procédure d’imagerie qui utilise un agent de contraste pour créer une image améliorée du cerveau d’une personne. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) elle-même utilise un champ magnétique combiné à des ondes radio pour former une image des organes et des tissus, ainsi que du système squelettique. Une IRM peut souvent fournir plus d’informations que d’autres procédures d’imagerie telles qu’une tomodensitométrie (TDM), une échographie ou une radiographie. Une IRM cérébrale avec contraste permet d’obtenir une image plus claire que celle normalement disponible et est identique à une IRM ordinaire, sauf que le patient reçoit une injection de l’agent de contraste avant la procédure.
Il existe diverses raisons pour lesquelles un patient peut avoir besoin de subir une IRM cérébrale avec produit de contraste. Par exemple, une IRM cérébrale avec contraste peut aider à évaluer le flux sanguin cérébral, à rechercher des tumeurs ou à mieux voir les parties du cerveau où il y a une inflammation. D’autres raisons pour une IRM comprennent le diagnostic, l’évaluation et la surveillance des maux de tête, des blessures à la tête ou des infections, ainsi que des difficultés d’audition, d’élocution ou de vision.
Une IRM est une procédure non invasive qui dure généralement de 30 minutes à une heure. En général, le patient s’allonge sur une table qui se glisse dans un scanner contenant un gros aimant, tandis que l’opérateur de l’appareil IRM regarde et surveille la procédure depuis une autre pièce. L’appareil IRM entoure le patient d’un champ magnétique et dirige les ondes radio vers son corps pour créer une image de la partie ciblée du corps. Comme le métal peut interférer avec la qualité de l’image, le patient portera des vêtements sans métal ou une blouse d’hôpital. De plus, pour éviter une image floue, le patient devra rester immobile pendant la procédure, sauf s’il subit une IRM fonctionnelle, auquel cas l’opérateur de la machine lui demandera d’effectuer de petites tâches.
La machine IRM elle-même fera du bruit pendant la procédure. Pour faire face à cela, un patient peut vouloir utiliser des bouchons d’oreilles ou de la musique. Un patient claustrophobe peut avoir besoin de prendre un sédatif avant la procédure. Après la procédure, le patient peut rentrer chez lui et poursuivre ses activités habituelles, bien qu’un sédatif puisse retarder cela dans une certaine mesure. Les femmes qui allaitent et qui subissent une IRM avec produit de contraste ne doivent pas allaiter pendant au moins 24 heures après avoir effectué la procédure.