Une période électorale est une période de temps spécifiée au cours de laquelle un investisseur détenant une obligation rétractable ou prorogeable peut exercer l’option de prolonger l’émission obligataire ou de raccourcir la durée de l’obligation. En règle générale, ce délai est spécifié dans les dispositions relatives à l’achat de l’obligation. Si l’obligataire choisit de ne pas exercer cette option, l’obligation continuera selon les conditions de base et arrivera à échéance selon ces conditions.
Afin de comprendre le fonctionnement d’une période électorale, il est important de déterminer ce que l’on entend par cautionnement prorogeable ou rétractable. Les obligations de ce type fonctionnent de la même manière que les autres émissions obligataires, en ce sens que les investisseurs achètent les émissions et les conservent jusqu’à leur échéance. À ce stade, l’investisseur a droit à l’investissement initial plus tout intérêt couru depuis la date d’achat jusqu’à l’échéance. Ce qui est différent avec ces deux types d’obligations, c’est que l’investisseur a la possibilité de modifier cette date d’échéance, soit en l’avançant (rétracter), soit en la repoussant plus loin dans le futur (prolonger).
Avec ces types d’obligations, la période électorale et son fonctionnement sont documentés dans les termes et conditions liés à l’achat des émissions obligataires. Dans la plupart des cas, il existe une ou plusieurs fenêtres de temps spécifiques pendant la durée de vie de l’obligation au cours desquelles l’investisseur peut soit repousser la date d’échéance, soit l’avancer, selon que l’obligation est prorogeable ou rétractable. Au cours de ces périodes spécifiées, l’investisseur doit notifier à l’émetteur de l’obligation son intention d’exercer l’option. En supposant que la notification est faite conformément aux termes de l’obligation, l’émetteur ajuste la date d’échéance en conséquence.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un investisseur peut souhaiter exercer son droit en période électorale. L’un d’entre eux concerne la maximisation du rendement des investissements. Par exemple, si l’obligation porte un taux d’intérêt variable et que l’investisseur a des raisons de croire que le taux d’intérêt applicable diminuera de manière significative à mesure que la date d’échéance se rapproche, il peut décider que le report de cette date évitera au moins une partie de la baisse et augmenter les rendements de l’émission obligataire. En même temps, si l’investisseur croit que les taux d’intérêt s’amélioreront considérablement avec le temps, il peut être judicieux d’utiliser la période électorale et de repousser la date d’échéance plus loin dans le futur pour profiter de cette augmentation.