Une perte à long terme est toute perte subie par un placement détenu pendant une période supérieure à douze mois consécutifs. La perte survient lorsque l’actif doit être vendu à un prix inférieur à celui que l’investisseur a initialement payé pour le titre. Dans de nombreux pays, les lois fiscales permettent de réclamer la perte pour la période fiscale où la vente a effectivement lieu.
Dans certains pays, une perte à long terme est réalisée lorsque le prix de vente de l’actif est inférieur à ce que l’on appelle le prix d’achat ajusté. Ce chiffre représente non seulement le prix d’achat initial, mais également toutes les autres dépenses engagées dans le cadre de l’acquisition de l’actif. Par exemple, si le bien en question était une maison, il y aurait probablement des dépenses supplémentaires telles que des frais d’enregistrement, des frais d’entiercement et divers types de frais d’inspection de la propriété avant la vente. Toutes ces dépenses supplémentaires augmentent l’investissement que l’acheteur fait dans la propriété et sont souvent prises en compte pour déterminer si la propriété est vendue ultérieurement avec profit ou à perte.
Les investisseurs ont tendance à éviter autant que possible les pertes à long terme. Une stratégie consiste à noter et à développer des tendances avec des titres détenus pendant plus d’un an. Si la valeur d’une action donnée commence à diminuer progressivement, l’investisseur évaluera le climat du marché et déterminera les facteurs qui font baisser le prix. Si l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que ces facteurs continuent d’exercer un effet défavorable sur le prix du titre, la vente de l’actif avant que le prix d’origine ou ajusté ne soit atteint empêchera de subir tout type de perte.
Il existe des situations où les investisseurs sont prêts à subir une perte à long terme. Selon les lois fiscales applicables, il peut être possible d’utiliser la perte pour compenser les gains réalisés sur d’autres investissements, une stratégie qui permet de réduire les impôts dus pour la dernière période fiscale clôturée. À d’autres moments, l’investisseur peut être disposé à subir la perte si le prix de l’actif devrait se stabiliser à un taux juste en dessous du prix d’achat ajusté, puis atteindre un niveau impressionnant dans un délai raisonnable. Avec cette approche, l’investisseur vend le titre à perte et bénéficie ainsi de la réduction d’impôt. Au cours de la période suivante, l’actif est racheté juste avant l’augmentation de valeur anticipée, permettant à l’investisseur de bénéficier à la fois de la perte à long terme et du rachat de l’actif à une date ultérieure.