La constitution en société est une catégorie d’entités commerciales qui présentent à la fois les caractéristiques d’un partenariat et d’une société. Il s’agit d’une alternative au format de société publique traditionnel qui supprime l’obligation fiduciaire de maximiser les profits pour les actionnaires et permet à la direction d’adopter des buts et objectifs commerciaux qui ne visent pas nécessairement à gagner le plus d’argent. Une société anonyme conserve les caractéristiques de responsabilité limitée pour les propriétaires dont bénéficie une société tout en adoptant la structure de gestion plus flexible d’une société de personnes.
Une société a des centaines d’années d’histoire découlant de son développement et de ses premières utilisations dans les pays européens au XIIIe siècle. Le cadre juridique qui a évolué autour de la société moderne et son pouvoir de lever des capitaux auprès du public a établi une obligation fiduciaire de la part des dirigeants et des administrateurs de maximiser les profits pour les actionnaires-propriétaires qui ont investi dans la société mais n’avaient aucun moyen réel d’influencer le activités quotidiennes. Cette recherche du profit restreint effectivement les options des principaux actionnaires et de la direction qui peuvent préférer sublimer les profits en faveur des droits des travailleurs, de la responsabilité sociale ou de tout autre objectif qui ne se concentre pas nécessairement sur la primauté du profit.
Par exemple, les entreprises s’engagent généralement dans des activités conçues pour démontrer aux consommateurs qu’elles sont des entreprises citoyennes responsables. Ces activités relèvent de la responsabilité sociale de l’entreprise et sont justifiées dans la mesure où elles génèrent un écart d’acquisition qui affecte le résultat net de l’entreprise. Le goodwill est considéré comme une immobilisation incorporelle qui est quantifiée par les comptables en fonction de son impact sur la valorisation de l’entreprise. Si une société souhaite mettre en œuvre une politique qui va au-delà de ce qui peut être justifié comme nécessaire pour la bonne volonté, un comptable peut légitimement soulever des préoccupations concernant le gaspillage des actifs de l’entreprise qui devraient être orientés vers la maximisation du retour sur investissement des actionnaires.
Dans les années 1980, les juridictions ont commencé à développer des formats commerciaux alternatifs qui donnaient aux propriétaires les principaux avantages de la constitution en société sans les limitations étroites associées à la collecte de fonds auprès d’investisseurs indépendants en vertu de la réglementation des sociétés. Les législatures ont marié ces avantages de constitution avec la flexibilité structurelle du partenariat, qui permet à presque toutes les questions opérationnelles d’être négociées par les propriétaires dans le cadre d’un contrat de gestion. Les nouveaux types d’entités commerciales comprennent la société à responsabilité limitée, la société en nom collectif à responsabilité limitée, la société en commandite à responsabilité limitée et la fiducie commerciale. L’utilisation de l’une de ces entités pour une grande entreprise au lieu de la société est analysée en termes de popularité croissante de la constitution en société.
La société anonyme se caractérise par sa structure de propriété privée et sa flexibilité de gestion. Des exemples de types d’entreprises qui sont considérés dans ce contexte sont les fiducies de placement immobilier (FPI), les fonds spéculatifs et les fonds de capital-risque. La constitution en société n’empêche pas de lever des fonds auprès du public, mais la capitalisation publique est structurée selon des règles de partenariat pour éviter la nécessité de fonctionner pour maximiser les droits des actionnaires. Les exemples incluent les partenariats cotés en bourse et les FPI.