L’évaluation globale du fonctionnement (GAF) est une rubrique que les prestataires de santé mentale utilisent pour discuter de la capacité d’un patient à faire face aux tâches de la vie quotidienne. Il comprend un score compris entre un et 100 ; cela va d’une déficience grave suggérant qu’un patient peut présenter un risque grave d’automutilation, à des patients très fonctionnels qui ne semblent manifestement présenter aucun symptôme. Lors de l’évaluation d’un patient suspecté de problèmes de santé mentale, l’évaluation globale du fonctionnement peut fournir une mesure utile pour l’évaluation. L’échelle est plus objective, ce qui la rend utile pour des comparaisons futures et des discussions avec d’autres prestataires de soins.
Les prestataires de soins examinent le fonctionnement des patients selon trois axes différents. Le premier est social. Dans une évaluation globale du fonctionnement, les praticiens veulent savoir si les patients interagissent régulièrement avec leurs amis et leur famille. Cette évaluation peut inclure une discussion sur les types d’activités sociales auxquelles le patient s’est engagé récemment et sur ce que le patient fait pour s’amuser. Des activités sociales variées et des amitiés diverses peuvent entraîner un score plus élevé.
Le deuxième domaine d’intérêt est le fonctionnement professionnel et scolaire, selon l’âge du patient. Si le patient va à l’école ou a un emploi, le fournisseur de soins veut savoir comment le patient fonctionne dans ces environnements. Les patients qui ont du mal à accomplir des tâches, qui ne s’entendent pas avec les gens à l’école ou au travail, ou qui ont du mal à comprendre les instructions obtiennent des scores inférieurs. Les patients fiables et dignes de confiance des personnes qui travaillent ou apprennent avec eux obtiennent des scores plus élevés.
Le fonctionnement psychologique est une autre préoccupation de l’évaluation globale du fonctionnement. Cela inclut le niveau d’auto-soins qu’un patient peut fournir. Les patients qui ne peuvent pas se laver, s’habiller et manger sont une source de préoccupation. Il en va de même pour les patients qui ne parlent pas, sont très combatifs ou présentent des signes de détresse émotionnelle extrême. En revanche, un patient détendu, calme et amical reçoit un score plus élevé.
Dans une évaluation globale du fonctionnement, les prestataires de soins éliminent les problèmes créés par des facteurs environnementaux et situationnels, car ceux-ci pourraient influencer injustement le score. Par exemple, on s’attendrait à ce qu’un enfant ayant des troubles d’apprentissage ait de la difficulté avec ses devoirs scolaires. De mauvaises notes ne seraient pas nécessairement un signe de déclin fonctionnel. De même, un patient sans abri peut ne pas être en mesure de se laver régulièrement, mais ce n’est pas nécessairement un indicateur de mauvaises compétences en matière d’auto-soins.
Si un patient a un score extrêmement bas, le fournisseur de soins peut recommander une intervention immédiate pour fournir un traitement. Des scores modérés peuvent indiquer la nécessité d’une thérapie et d’autres mesures pour aider le patient, mais ne suggèrent pas qu’il existe un risque immédiat de danger pour le patient ou les autres. Des scores élevés montrent qu’un patient se porte bien dans le traitement ou n’a pas besoin de soins de santé mentale.