Il existe deux liens principaux entre les crises et les lésions cérébrales. Premièrement, avoir des convulsions peut causer des dommages au cerveau. Deuxièmement, avoir des lésions cérébrales peut exposer les patients à des risques de développer des convulsions. Chez certains patients, la question de savoir si les crises sont survenues en premier ou les lésions cérébrales en premier est discutable, en particulier à l’ère moderne, car la technologie disponible pour visualiser le cerveau et rechercher de petites anomalies est plus sophistiquée et il existe une capacité accrue à lier l’activité épileptique à défauts cérébraux sous-jacents.
Les convulsions, qui sont des décharges non régulées d’activité électrique dans le cerveau, peuvent survenir chez différents patients pour diverses raisons. Quelle que soit la cause, cependant, une crise grave ou prolongée peut diminuer le flux sanguin vers le cerveau, l’endommageant. Parfois, les crises sont congénitales, ce qui signifie qu’une personne a une prédisposition génétique à développer un certain type de crise. D’autres crises se développent à partir de conditions acquises, telles que des concentrations anormales de minéraux dans le sang, des surdoses de certains médicaments et le sevrage de substances sédatives, telles que l’alcool.
Dans de nombreux cas, les patients atteints d’épilepsie, une maladie marquée par des crises récurrentes, naissent avec certaines anomalies cérébrales qui causent leur épilepsie. Le lien entre les crises et les lésions cérébrales dans ce cas suggère que les lésions cérébrales sont venues en premier, entraînant les crises récurrentes. Des exemples de lésions cérébrales structurelles peuvent inclure des malformations vasculaires, un développement anormal du cortex cérébral et des tissus cérébraux situés à des endroits incorrects à l’intérieur du système nerveux central.
D’autres patients qui subissent des lésions cérébrales peuvent également développer des convulsions. Souvent, ces dommages peuvent être le résultat d’un traumatisme, d’une infection ou d’une tumeur qui s’est développée à l’intérieur de la voûte crânienne. Afin d’éviter un lien entre les crises et les lésions cérébrales, ces patients reçoivent souvent des médicaments antiépileptiques prophylactiques afin de les empêcher de développer des crises. La durée pendant laquelle ils doivent prendre ces médicaments varie souvent au cas par cas en fonction de la gravité de leurs lésions cérébrales sous-jacentes.
Un autre lien entre les crises et les lésions cérébrales est que les deux conditions peuvent être mieux comprises à l’aide d’une procédure appelée électroencéphalographie (EEG). Dans cette procédure, un certain nombre d’électrodes sont placées à divers endroits sur la tête du sujet, et l’activité cérébrale est surveillée au fil du temps. La réalisation d’un EEG fournit un diagnostic définitif des crises, car les décharges électriques synchronisées qui les caractérisent peuvent être détectées avec cet appareil. La présence de lésions cérébrales peut également être identifiée avec un EEG, puisque les patients présentant des anomalies dans leur fonction cérébrale ont des diminutions localisées de l’activité électrique du cerveau dans la région endommagée.