La recherche médicale suggère que les changements hormonaux pourraient être les causes de la dépression post-partum. Des changements externes, tels que le stress de la parentalité et les difficultés financières, semblent également jouer un rôle. La génétique et d’autres facteurs de risque augmentent également la probabilité qu’une femme développe une dépression post-partum. En 2011, les causes de la dépression post-partum n’étaient pas entièrement concluantes, mais il y avait une corrélation significative entre ces facteurs et la condition.
Pendant la grossesse et immédiatement après l’accouchement, les femmes subissent de brusques changements hormonaux. Les hormones affectent les zones du cerveau qui contrôlent les émotions, y compris la dépression. En tant que tels, des changements rapides, tels que des niveaux élevés d’œstrogène et de progestérone revenant à la normale peu après l’accouchement, pourraient être l’une des causes de la dépression post-partum. Les hormones de la glande thyroïde diminuent également après l’accouchement, et des études ont montré qu’un faible taux d’hormones thyroïdiennes est associé à la dépression. De plus, d’autres changements corporels post-grossesse, tels que des modifications de la pression artérielle et du métabolisme, peuvent contribuer aux troubles de l’humeur.
Le stress semble également être l’une des causes de la dépression post-partum. Les nouvelles mères ont souvent des horaires chargés, qui peuvent inclure de s’occuper du nouveau bébé et d’autres membres de la famille, de maintenir une relation amoureuse et un emploi. Prendre soin des nouveau-nés entraîne généralement une privation de sommeil et des exigences financières accrues. Ces facteurs de stress peuvent devenir écrasants et les recherches indiquent qu’ils augmentent les risques de développer une dépression post-partum.
Les femmes qui ne mènent pas leur grossesse à terme peuvent également souffrir de dépression post-partum. Elles subissent de brusques changements hormonaux et corporels pendant et après la grossesse, tout comme ces femmes qui accouchent d’enfants en bonne santé. Le stress et la douleur résultant de la perte d’un bébé peuvent également entraîner une dépression post-partum.
Certaines femmes pourraient être prédisposées à développer une dépression post-partum en raison de leur constitution génétique ou émotionnelle. De plus, les femmes qui ont déjà souffert de dépression post-partum sont plus susceptibles d’en souffrir après des grossesses ultérieures. Des études médicales ont montré une forte corrélation entre la génétique et divers types de dépression, à savoir que les personnes qui ont des antécédents familiaux de troubles dépressifs sont plus susceptibles de souffrir de dépression. Les chercheurs doivent encore déterminer si la génétique augmente spécifiquement le risque de développer une dépression post-partum.
Bien que les causes de la dépression post-partum ne soient pas entièrement concluantes, ce que l’on sait, c’est qu’une combinaison de facteurs de risque et de causes potentielles est plus susceptible de conduire à la maladie qu’une seule. Par exemple, toutes les femmes subissent invariablement des changements hormonaux pendant et après la grossesse. Pourtant, ceux qui ont des antécédents familiaux de dépression et qui ont déjà souffert de dépression post-partum sont plus à risque que ceux qui ne subissent que des changements hormonaux.