Le processus de gestion de la douleur liée à la chimiothérapie est généralement continu et doit souvent être suivi, évalué et ajusté à mesure que les besoins du patient évoluent. Il existe plusieurs méthodes différentes pour gérer la douleur liée à la chimiothérapie. Certains d’entre eux comprennent l’acupuncture, le massage et l’exercice. Il existe également différents types de médicaments qui peuvent également être utilisés.
Lors de la détermination du type de médicament à prescrire pour la douleur liée à la chimiothérapie, un médecin demandera généralement au patient d’évaluer sa douleur sur une échelle de un à dix. Ensuite, en utilisant les lignes directrices créées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le médecin déterminera l’intensité de la douleur avant de recommander un médicament. Les médicaments peuvent varier en force, des produits en vente libre aux injections qui doivent être administrées dans un établissement médical.
La plupart des douleurs de chimiothérapie légères à modérées peuvent être traitées avec des médicaments en vente libre. Une douleur plus intense peut nécessiter une ordonnance pour un narcotique, comme l’hydrocodone, la codéine ou l’oxycodone. Des narcotiques plus puissants, tels que la morphine, la méthadone et le lévorphanol, sont prescrits pour les douleurs intenses.
Les traitements physiques tels que le massage et l’acupuncture peuvent aider à manipuler le corps afin qu’il soit mieux à même de gérer la douleur. Les deux pratiques visent à augmenter le flux sanguin vers certaines parties du corps en exerçant une pression sur des points spécifiques. Cela peut être utilisé en complément d’un traitement médicamenteux. Cela peut également être une option pour les patients qui craignent de devenir dépendants de leurs médicaments contre la douleur.
L’exercice peut offrir plusieurs avantages qui aident à gérer la douleur de la chimiothérapie. Suivre régulièrement un programme approuvé par un médecin peut libérer des substances chimiques dans le corps qui gèrent le stress et la douleur. L’activité physique peut également améliorer la santé globale, ce qui permet au corps de mieux guérir et donc de gérer la douleur.
Le soutien émotionnel peut également aider un patient à gérer la douleur liée à la chimiothérapie. Cela peut inclure passer du temps avec sa famille et des amis de confiance ou participer à un groupe de soutien. Le soutien émotionnel peut soulager le stress, distraire et améliorer l’état d’esprit du patient, ce qui peut également contribuer à soulager la douleur.
Un autre facteur important de la gestion de la douleur liée à la chimiothérapie est de gérer de manière proactive son traitement. Il s’agit notamment de surveiller la douleur qui ne s’atténue ni ne s’atténue, de suivre l’évolution de la douleur et de communiquer avec le médecin ou l’infirmière approprié(e) lorsqu’elle s’aggrave. Il est également avantageux pour un patient de noter l’effet des médicaments sur la douleur. Si un médicament ne fonctionne plus ou n’est plus aussi efficace qu’au début du traitement, il peut être nécessaire d’essayer un autre médicament.