La phytophotodermatite est une réaction au soleil qui survient après une exposition à certaines substances végétales. Tous les patients ne développeront pas une réaction cutanée après avoir manipulé certaines plantes et passé du temps au soleil, mais ceux qui le font peuvent présenter des ecchymoses, des éruptions cutanées et des cloques. Cette condition n’implique pas le système immunitaire et ne se comporte donc pas comme une dermatite de contact et d’autres allergies. Elle peut apparaître à tout âge et chez des personnes sans aucune sensibilité connue.
Deux expositions distinctes sont nécessaires dans la phytophotodermatite. La première consiste à manipuler une substance végétale connue pour provoquer une photosensibilité, comme le jus d’agrumes ou les navets. Ce matériau pénètre dans la peau et lorsque le patient s’expose au soleil, une réaction chimique peut se produire. La réaction provoque une inflammation et une irritation de la peau. Les patients peuvent ne pas remarquer initialement un problème, car cela peut prendre plusieurs heures pour que la réaction se manifeste.
Un problème avec la phytophotodermatite est qu’elle peut parfois ressembler à un abus. Les marques prennent souvent la forme d’empreintes de mains car une source courante d’exposition est de toucher le corps après avoir manipulé des matières végétales ou d’être touché par un ami ou un membre de la famille. Un enfant aidant un parent à faire une tarte au citron meringuée, par exemple, pourrait être strié de jus de citron des mains du parent. Cela provoque plus tard l’apparition d’empreintes de mains livides, qui peuvent naturellement être considérées comme un signe que l’enfant a été giflé ou attrapé.
Les patients qui développent une photosensibilité après une exposition à certaines plantes peuvent utiliser des crèmes topiques pour traiter l’irritation et favoriser la cicatrisation de la peau. Ils doivent faire attention à la cuisson et à l’interaction avec les plantes lors de randonnées et d’autres activités de plein air. Le port de gants et le lavage minutieux des mains peuvent aider à réduire le risque que des composés végétaux pénètrent dans la peau et provoquent une phytophotodermatite.
Les mêmes composés qui deviennent un problème dans la phytophotodermatite peuvent parfois être utiles pour les thérapies médicales. Les psoralènes sont un coupable commun. Ces composés sont utilisés dans une forme de thérapie pour certaines affections cutanées, où les patients prennent des médicaments pour sensibiliser leur peau avant une séance de rayonnement ultraviolet A pour traiter les lésions cutanées.
Les parents qui savent que leurs enfants ont des sensibilités de cette nature voudront peut-être envisager de déposer une note du médecin auprès des fournisseurs de soins et à l’école. Lorsque des marques sont observées sur un enfant, la note peut clarifier les choses et éviter les rapports erronés de maltraitance d’enfants. Il peut également être utile d’avoir sur soi de telles lettres, au cas où un policier ou un travailleur social remarquerait ce qui semble être des signes d’abus sur un enfant.