La spondylarthropathie, ou spondylarthrite ankylosante, est une maladie inflammatoire progressive qui endommage la colonne vertébrale, les articulations, les ligaments et les tendons. Elle cause rarement la mort, mais elle peut interférer avec la qualité de vie d’un patient si elle est suffisamment grave. Les médecins traitent la maladie avec des médicaments, de la chirurgie et de l’exercice.
Cette affection fait partie d’une famille de troubles appelés spondyloarthrites. Plusieurs conditions dans cette famille comprennent l’arthrite réactive ou le syndrome de Reiter; rhumatisme psoriasique; et l’arthrite entéropathique, entre autres. Les patients qui ont l’un de ces troubles portent généralement un gène appelé HLA-B27. Environ 8% de tous les Caucasiens ont ce gène particulier.
Les premiers symptômes de la spondylarthropathie sont caractérisés par une raideur et des douleurs dans le bas du dos. Ces symptômes sont les plus perceptibles dès le matin. La douleur se propage progressivement pour inclure le cou et le torse. Certains patients souffrent également de fièvre, de perte de poids et d’un manque d’énergie.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, les os de la colonne vertébrale peuvent fusionner, ce qui limite la mobilité du patient. Certaines personnes développent également des problèmes oculaires ou cutanés. Les symptômes surviennent rarement tous en même temps, mais apparaissent plutôt progressivement sur plusieurs années. Ils varient en gravité selon le patient.
La maladie est plus répandue chez les Scandinaves, les Esquimaux et les hommes de race blanche de moins de 45 ans. Les hommes qui ont des antécédents familiaux de spondylarthropathie sont plus à risque que les autres individus. Les Afro-Américains sont rarement touchés.
Cette condition est parfois diagnostiquée à tort comme de l’arthrite car elle présente des symptômes similaires. Les patients atteints d’arthrite ont des anticorps anti-facteur rhumatoïde, mais pas les patients atteints de spondylarthrite ankylosante. Les médecins effectuent des tests sanguins pour rechercher la présence ou l’absence de ces anticorps. Le médecin effectuera également un examen physique et effectuera d’autres tests au besoin pour déterminer le diagnostic.
Il n’existait aucun remède contre la spondylarthropathie en 2011 et aucun traitement n’était disponible pour arrêter avec succès la progression de la maladie. De nombreux patients atteints de cette maladie finiront par perdre une partie de leur mobilité. D’autres peuvent développer une apparence voûtée ou voûtée lorsque les os de la colonne vertébrale fusionnent.
Les médecins spécialistes traitent la maladie avec des médicaments tels que les corticostéroïdes et les alpha-bloquants. Certaines personnes ont besoin d’interventions chirurgicales telles que des arthroplasties de la hanche ou une chirurgie corrective de la colonne vertébrale. Les patients bénéficient également d’exercices quotidiens ou d’une thérapie physique.
La spondylarthropathie n’est pas une maladie mortelle, mais la douleur et la raideur peuvent interférer avec la qualité de vie du patient, selon la gravité de la maladie. Environ 10 % des patients qui souffrent de spondylarthrite ankylosante depuis de nombreuses années développent des problèmes cardiaques ou pulmonaires. Dans de rares cas, les patients souffrent de dysfonctionnement rénal ou d’insuffisance rénale.